1966

Voix Ouvrière à la conférence du Comité International
Article-bilan publié dans Voix Ouvrière du 2 mai 1966


Après la conférence d'avril 1966
qui se donnait pour tâche de
RECONSTRUIRE LA IVème INTERNATIONALE

Voix Ouvrière

2 mai 1966


AUJOURD’HUI, tout autant que par le passé, chaque organisation, chaque militant révolutionnaire ressent cruellement l’absence d’une Internationale révolutionnaire capable d’analyser les expériences de la lutte des classes à l’échelle du monde et d’établir la liaison politique et organisationnelle entre l’avant-garde révolutionnaire des pays industrialisés, des pays sous-développés et des pays sous la domination de la bureaucratie.
La IVe Internationale fondée en 1938 par Léon Trotsky et dont le programme est le seul qui permette une activité révolutionnaire, n’a jamais pu jouer un rôle dirigeant dans la lutte des classes. Après la mort de son fondateur, la IVe a fini par sombrer dans l’opportunisme petit-bourgeois donnant naissance en son sein à ce qu’on appelle aujourd’hui le pablisme et qui consiste dans l’abandon pur et simple du marxisme, tant politiquement qu’organisationnellement.
Il n’y a plus aujourd’hui, même pas formellement, d’Internationale. Il en survit quatre débris, chacun revendiquant pour lui seul la continuité d’avec la IVe du temps de Trotsky.
— la IVe dite « officielle », dirigée par Franck et Germain ;
— le bureau latino-américain de Posadas ;
— la tendance dite « marxiste-révolutionnaire » de Pablo ;
— et le Comité international.
C’est ce dernier qui se réclame de la scission de 1952 et qui fut jusqu’aux temps derniers le seul à faire preuve d’une modestie toute relative en ne s’intitulant pas « La IVe Internationale », qui a convoqué récemment une Conférence Internationale en se fixant comme objectif la reconstruction de la IVe Internationale.
(Nous avons fait état à plusieurs reprises de cette Conférence ainsi que de notre attitude vis-à-vis d’elle et, vis-à-vis des organisations qui l’ont convoquée dans les numéros 53, 55, 56 et 57 de notre journal).

NOTRE PARTICIPATION

Nous avons décidé de participer à cette conférence. D’abord parce qu’aucune tentative de recréer une organisation internationale révolutionnaire ne nous est étrangère. Ensuite, parce que nous avons trouvé dans le texte préparatoire du C.I. et dans l’attitude des organisations invitantes trois éléments positifs :

1) Critique violente et définitive du pablisme, aussi bien quant à ses conceptions politiques qu’organisationnelles,
2) CHOSE PRINCIPALE : que la IVe était MORTE et qu’il fallait donc la RECONSTRUIRE ENSEMBLE et non adhérer simplement à une boutique existante, le texte du C.I. ne reconnaissant en l’occurrence que la leur.
3) Le C.I. semblait revenir sur les conceptions organisationnelles anti-démocratiques de la IVe des années 43-52.

Notre participation devait être une participation CRITIQUE, et nous l’avions dit d’avance. Car, ni avant ni pendant, ni après notre participation à la conférence, nous n’avions aucune illusion politique sur les organisations qui composent le Comité international. Leur passé, aussi bien au sein de la IVe encore unie qu’après la rupture, a été une collection d’erreurs politiques magistrales, à commencer par leur nationalisme pendant la guerre à continuer par leur analyse de la Yougoslavie, des Démocraties populaires, de la Chine et celle, plus récente, du M.N.A.
Leur texte même prouvait que tout en fustigeant le pablisme, ils étaient incapables de se débarrasser des méthodes d’analyse pablistes. Toutes ces critiques, nous les avons faites avant la conférence. Nous avons dit que ce qui est le plus grave dans leur texte, c’est que tout en condamnant le pablisme, ils sont incapables d’expliquer POURQUOI et COMMENT il est apparu et comment en combattre les causes profondes ?
Cependant, nous avons participé à la conférence, car même si les organisateurs étaient incapables de rechercher les causes du pablisme, en rompant avec le pablisme et en constatant que l’internationale n’existait plus, le C.I. avait posé les fondements nécessaires de cette recherche. A partir de là, une discussion sérieuse aurait pu s’engager sur les causes de la faillite de l’Internationale et par conséquent sur les méthodes de sa reconstruction.
Contrairement aux autres débris de la IVe qui font vivre dans leur imagination une Internationale (ou des Internationales) qu’ils sont incapables de construire, et qui s’en contentent parfaitement, un groupe de l’internationale a eu le courage entrouvrir ses yeux pour constater la triste réalité. C’était peu, certes, d’autant plus qu’il s’agissait de gens qui, devant l’énormité de la tâche, risquaient fort de refermer vite les yeux et revenir aux illusions, ô combien plus réconfortantes et surtout plus commodes.
C’était peu, mais il y avait là une chance à saisir.

UN MANQUE DE SERIEUX EVIDENT

Malheureusement, nos prévisions se sont trouvées confirmées pendant la conférence, comme nos prévisions de 1943 se trouvaient confirmées dans le temps.
Nous nous sommes trouvés face à des organisations qui étaient incapables de discuter sur les problèmes réels, sur la méthode et les tâches de la construction d’une organisation révolutionnaire mondiale. Nous avons trouvé des gens qui, en guise d’analyse, se gargarisaient de mots. Nous avons trouvé des gens qui, au lieu de faire un effort, d’expliquer le pourquoi de la faillite de l’internationale, ont passé leur temps à se congratuler du passé, dont, comme disait l'un d’eux : « nous n’avons pas à rougir. »
Nous n’y sommes certes pas allés pour faire rougir quiconque et nous n’avions surtout pas la prétention de pouvoir le faire. Mais tout de même, si près de 30 ans après sa fondation, l’Internationale n’existe pas autrement que dans le programme légué par Trotsky, si le bilan des organisations de la IVe depuis 20 ans se réduit à zéro ou presque, si nulle part et à aucun moment, les organisations trotskystes n’ont pu disputer aux appareils réformistes et staliniens la direction du prolétariat, c’est bien dû à quelque chose ?
Sommes-nous allés là-bas pour en discuter, ou pour découvrir ce qui serait susceptible de faire rougir les uns ou les autres ?
Nous nous sommes trouvés face à des gens dont l'internationalisme ne dépassait guère les limites de la salle de conférence. Non que les déclarations et les déclamations aient manqué ! Mais il aurait pu sembler que la condition sinon suffisante, du moins nécessaire pour engager la discussion internationale avec d’autres groupes eût été de connaître leurs positions politiques.
Or, il y avait là des délégués responsables qui dispensaient leurs conseils et leur foudre avec une suffisance admirable à des groupes dont ils ignoraient tout, sinon l’existence !
C'est ainsi que l’orateur principal , de la principale organisation invitante a déclaré le troisième jour de la conférence avoir appris avec stupeur le matin même et par hasard, notre position sur la Chine !
Laissons de côté le fait même que définir comme bourgeois un Etat qui s’est établi en dehors et contre le prolétariat puisse plonger, dans une telle stupeur un trotskyste. Toujours est-il qu’il faut bénir l’heureux hasard qui a permis au camarade en question de découvrir nos positions sur une question essentielle.
Signalons tout de même que pour un dirigeant international, il existe bien d’autres moyens que l’heureux hasard pour connaître la position des groupes qu’il prétend conseiller, ne serait-ce que la lecture de leur presse !
Anecdote, sans doute ?
Oui, mais elle est révélatrice du peu de sérieux avec lequel ces gens traitent des questions qui, elles, sont sérieuses.

RECONSTRUIRE OU REBATIR ?

Dans cette conférence où la longueur des discours ne cachait guère le vide des propos, nous passions pour des trouble-fête quand nous tentions d'entamer la discussion des problèmes réels. En réalité, il n'y eut pas de discussion. Tout comme l’Internationale en 1943, son débris d’aujourd’hui a refusé la discussion. Et d’une manière qui, elle aussi, était bien caractéristique.
Notre intervention, à défaut de convaincre, a eu au moins l’avantage de faire comprendre au C.I. leur propre texte préparatoire. Ils ont compris ce que nous espérions qu’ils avaient compris : à savoir qu’affirmer que la IVe Internationale n’existe plus, impose l’obligation de rechercher les causes de sa faillite. Ils ont compris en un mot que ce qu’ils ont écrit, contient en germe notre critique, entraîne notre analyse.
Mais il faut croire que cette analyse, ils sont incapables de la faire. En effet, en plein milieu de la conférence, plutôt que d'entamer l’analyse, ils ont préféré revenir sur leur propre texte !
Par le biais d’un amendement à partir d’une phrase secondaire, ils ont complètement changé l'esprit de leur propre projet de résolution. Voici la phrase d’origine :
« L’opportunisme petit-bourgeois sous la forme d’une tendance révisionniste cristallisée, pénétrant toutes les sections du mouvement trotskyste, a détruit la IVe Internationale comme organisation fondée sur le Programme de Transition, et exige aujourd’hui une rupture complète avec les méthodes théoriques, politiques et organisationnelles des révisionnistes » .
L’amendement proposait de modifier cette phrase en commençant par :
« La IVe Internationale s’est défendue et a remporté une victoire sur l’opportunisme petit-bourgeois qui... etc. »
Alors que dans la rédaction originale il est dit que l’Internationale a été détruite, d'après l’amendement, cette même Internationale est bel et bien vivante et qui plus est, elle a remporté une victoire !
C’est nous qui devions leur dire que si cet amendement est voté, c’est l'ENSEMBLE du texte qui se trouve modifié, y compris la conclusion ou l’on dit que :
« La IVe Internationale fondée par Léon Trotsky n’existe plus » et y compris le titre où l’on parle de la « reconstruction de la IVe ».
II est vrai que l'un des chauds partisans de l’amendement, rédacteur du journal « La Vérité », s’est rendu compte qu’il n'est guère logique de reconstruire quelque chose qui n’a jamais été détruit, et avec un profond sens des nuances, il a, proposé de remplacer le mot « reconstruire », devenu inadéquat, par le mot, « rebâtir ».
Nous n’étions pas les seuls à perdre notre latin dans ces subtilités. C’était le cas aussi, et sans mauvais jeu de mots, du traducteur. Finalement, celui-ci, qui traduisait jusque là le mot « reconstruction » par l’anglais « rebuilding », s’en est sorti avec brio en traduisant le mot « rebâtir » cette fois par le gallicisme « reconstruction ».
Nous avions ainsi appris à une conférence qui a été convoquée à l’origine, pour discuter des tâches de la RECONSTRUCTION de l'Internationale, que cette Internationale n'a pas été détruite, et que grâce au C.I., la continuité de l’Internationale a pu être sauvegardée !
Qui plus est, avant de continuer ; ou plus exactement d’entamer réellement la discussion, on nous a mis en demeure de voter un texte comme quoi l’Internationale existe et qu’elle n’est autre que le Comité International. Nous l’avons bien entendu, refusé, et comme notre participation à la conférence a perdu son objet, nous avons quitté la salle.
Nous pourrions citer à loisir des textes où ceux-là mêmes qui, durant la conférence, identifiaient le C.I. à l’Internationale, développaient des idées diamétralement opposées.
Dans le projet de résolution lui-même ; du début jusqu’à la fin il était question d’une Internationale «détruite» ou qui n’existe plus, etc.
Ajoutons-y quelques citations des textes préparatoires de la section française :
Dans la brochure éditée par « La Vérité» sur ce sujet, (p. 4), on évoque la destruction de la IVe Internationale « en tant que totalité politique cohérente ». Dans le texte préparatoire français, on affirme que : « le développement de la lutte des classes justifiait le programme mais DETRUISAIT la IVème Internationale ».
Par ailleurs, on lit :
« Le C.I. N’EST PAS la IVème Internationale... », etc.
Nous pourrions citer à loisir, il y a le choix, mais nous savons que les organisations du C.I. ne sont pas à quelques contradictions près. Elles trouveront même sans doute le moyen d’affirmer: qu'il n’y a pas là de contradiction, et que les termes Internationale détruite et Internationale vivante s’identifiant au C.I. veulent dire la même chose. Sans doute y ajouteront-ils encore que ceux qui ne comprennent pas cela, ne comprennent rien à la dialectique !
Nous serions très heureux de lire dans le prochain numéro de « La Vérité » comment ces camarades expliqueront leurs positions au C.I. en fonction de ce qu’ils ont écrit dans les deux dernières parutions de « La Vérité » !
A moins qu’ils pensent (ils en ont coutume) que leurs lecteurs ne méritent pas d’explications sur leur changement d’attitude politique.
Lénine disait qu’on n’attrape pas un opportuniste avec des textes. Aussi, nous ne voulons pas attraper le C.I. de cette façon.
Nous connaissons trop les organisations du C.I. pour nous étonner de la facilité avec laquelle elles déchirent aujourd’hui leur texte de la veille.
Pourtant, il nous faut constater qu’en votant l’amendement, elles ont fait un choix. L’ancien projet de résolution contenait une équivoque que notre intervention a fait éclater.

LA CONTINUITE PABLISTE

On ne peut affirmer que l’Internationale a été détruite sans analyser les causes de cette destruction, ce qui aurait obligé le C.I. à soumettre son propre passé, sa propre activité à une sévère et douloureuse critique. Ou alors, et le C.I, a choisi cette deuxième voie, étant incapable d’analyser le pourquoi de la faillite, on aboutit à nier qu’il y eut faillite.
Le choix du C.I. est plus qu’une erreur. Il prouve en réalité l'incapacité des organisations le composent de critiquer les méthodes politiques et organisationnelles qui furent à l’origine du pablisme et par suite, de rompre avec elles. Il prouve que les causes qui ont engendré le pablisme dans la majorité de l’Internationale, ont mortellement contaminé la minorité qui, formellement, a rompu avec le pablisme.
Nous ne tirons pas argument de notre importance numérique face au groupe qui édite « La Vérité », mais c’est bien cette incapacité qui fait qu’il végète en étant incapable de se développer, alors qu’en 1945, ils étaient une organisation susceptible d’obtenir plusieurs dizaines de milliers de voix aux élections.
Le choix du C.I. prouve aussi que cette organisation, à l’instar des autres débris de l’Internationale, se contente en réalité d’illusions et de phrases grandiloquentes et qu’elle refuse même la discussion avec ceux qui veulent s’atteler sérieusement à la tâche.

L'INCAPACITE DU C.I.

Nous avons quitté la conférence sans regret. Mais en la quittant, nous n’avons pas rompu avec les organisations du Comité International. Nous ne rompons définitivement avec personne.
Nous allons au contraire tout faire pour montrer à ces camarades que s’ils suivent le même chemin que pendant et depuis la guerre, s’ils utilisent les mêmes méthodes, s’ils ont les mêmes attitudes, s’ils mènent la même politique, ils abandonneront toute chance de participer à la construction d’une Internationale réelle, ayant un rôle dirigeant dans la lutte des classes.
Ils auront peut-être des conférences internationales. Leur soi-disant « Internationale », si promptement reconstruite en deux jours, ira sans doute en grandissant de conférence en conférence, tout au moins en paroles. De la même manière que cette réunion provoquée pour construire l’Internationale s’est transformée au deuxième jour en troisième conférence du Comité International.
Et comme la réalité ne se pliera pas à leurs désirs et à leurs illusions, eh bien, ils donneront des coups de pouces à la réalité.
Pendant notre séjour même, nous avons lu dans un numéro récent du « Newsletter », hebdomadaire de la section anglaise du C.l. un article consacré à la grève des étudiants contre la réforme Fouchet.
Nous y avons lu l'affirmation suivante : « Dirigés par les trotskystes, 70% des 23.000 étudiants (de la Faculté de Droit) « ont fait grève le mercredi 17 mars ». Il y a sans doute de quoi remonter le moral des camarades anglais. Dommage que les 16.000 étudiants en Droit dirigés par des trotskystes n’existent que sur les pages de « Newsletter » et non à la Faculté de Droit de Paris !
Avec ce genre de coup de pouce à la réalité, ils estimeront sans doute que leur Internationale se renforce de jour en jour. Mais on ne bâtit pas une organisation révolutionnaire sur du bluff. Et on ne la bâtit pas avec des gens qui se contentent du bluff.
Il ne suffit pas de se proclamer les héritiers de Trotsky pour avoir immédiatement la stature d’un grand révolutionnaire.
Avant de s’affirmer une Internationale continuant la tradition léniniste et trotskyste, il faut prouver qu’on l’est et le prouver politiquement. Et si les écrits de Trotsky ont pu servir à former toute une génération de militants, on ne peut vraiment pas en dire autant de la pile de thèses, textes, résolutions, proclamations et déclamations édités par les organisations qui se disent la IVe de 1945 à nos jours. D’ailleurs, même pour eux, ces textes sont inutiles quand ils ne sont pas superflus et gênants, en tout cas, ils ont l’air de fort peu s’en soucier eux-mêmes.
Le C.I. peut avoir des illusions sur lui-même, mais les autres organisations en ont moins qu’il ne le pense.
Nous savons que tel quel, il sera incapable de diriger la reconstruction nécessaire de la IVe Internationale. Nous n'avons nulle confiance en ce Comité International.
Mais nous avons une grande confiance dans le mouvement trotskyste.

POUR UN VERITABLE COURS NOUVEAU

Nous n’avons pas la prétention de dire que nous 'reconstruirons' l’internationale. Mais nous savons qu’elle se reconstruira et que nous avons notre rôle à jouer dans ce travail.
Nous jouerons ce rôle et c’est au C.I. de choisir, s’il veut que son action soit positive ou seulement inefficace. Négative, c’est même hors de sa portée.
Nous sommes allés à la conférence pour entamer la discussion sur les tâches de la reconstruction de la IVe Internationale. Les gens que nous y avons trouvés n’étaient pas prêts à engager cette discussion. Mais nous avons l’habitude, de faire ce que nous disons. Aussi cette discussion, nous la mènerons certes, en dehors du cadre fixé par le C.I., mais nous la mènerons car elle est vitale pour l’avenir du mouvement révolutionnaire.
Nous sommes d’ailleurs sûrs de trouver des échos favorables au sein même des organisations du C.I.
Car l’unanimité de surface autour des textes qui ne signifient rien et qui n’engagent personne puisqu’on peut les renier trois jours après, ne doit pas faire illusion. Bien des membres des délégations représentées à la conférence n’étaient pas loin de partager notre opinion sur la nature des tâches à entreprendre pour refaire autre chose que la nième représentation de la même pièce qui fit plusieurs fois un four.
Ce que nous voulons, ce pour quoi nous luttons, c’est que les organisations trotskystes existant un peu partout dans le monde s’attellent à la tâche, sans cacher leurs insuffisances, sans bluff, sans le mépris de leurs propres idées et de celles des autres. Nous savons qu’il y a bien des efforts à dépenser, bien des luttes à mener avant de donner vie à une organisation internationale révolutionnaire. Mais l’effort ne nous effraie pas, ni l'éloignement du but.
Et nous n’abandonnerons pas pour les illusions d'aujourd’hui la réalité de demain.

G. KALDY

 


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