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(1903-1978)
Employé à Roanne, Billoux adhère aux Jeunesses Socialistes en 1917. Après Tours, il émerge comme l'un des dirigeants de la Jeunesse Communiste.
Dès 1926, Billoux est au Comité Central du P.C., chargé notamment du travail antimilitariste. Puis il entre à la direction de l'Internationale des J.C., etc.
"Rétrogradé" en raison de son gauchisme d'alors, il refait surface peu à peu et prend la direction du P.C.F. de la région marseillaise en 1934, est élu député en 1937.
Durant la guerre civile espagnole, il est "commissaire politique", donc probablement impliqué dans les purges menées alors contre le P.O.U.M., les anarchistes, etc... Parrallèlement, il entre au Bureau Politique du Parti en 1936.
Emprisonné en 1940 pour son opposition à la guerre, Billoux passe l'essentiel de la guerre à Alger. En 1945-1947, il est plusieurs fois ministre. Réélu député en 1945 (il le sera jusqu'à sa mort), Billoux devient de fait le numéro 3 du PCF dans ces années de stalinisme triomphant et est à ce titre impliqué dans les affaires les plus sombres.
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