1851-52

« Or, l'insurrection est un art au même titre que la guerre ou n'importe quel autre art et soumis à certaines règles dont la négligence entraîne la ruine du parti qui s'en rend coupable. Ces règles, qui sont des déductions de la nature des partis et des circonstances avec lesquels on a à compter en pareil cas, sont tellement claires et simples que la courte expérience de 1848 suffisait pour les apprendre aux Allemands. »

Friedrich Engels

Révolution et contre-révolution en Allemagne

XX - Le procès récent à Cologne

(autre traduction)

LONDRES, 1er Décembre 1852.

Par les journaux Européens vous aurez déjà reçu de nombreux rapports sur le procès monstre des communistes à Cologne et son dénouement. Mais comme aucun des rapports ne trace un tableau tant soit peu fidèle des faits, et comme ces faits jettent une lumière crue sur les moyens politiques à l'aide desquels le continent Européen est maintenu sous le joug, je crois devoir revenir sur ce procès.

Le parti communiste ou prolétarien, de même que les autres partis, avait perdu, par suite de la suppression des droits d'association et de réunion, les moyens de se donner une organisation légale sur le continent. De plus, ses chefs avaient été exilés de leurs pays. Mais aucun parti politique ne peut exister sans organisation, et si la bourgeoisie libérale et la petite bourgeoisie, grâce à leur position sociale, à leurs moyens matériels et aux relations journalières, établies de longue date, entre leurs membres, pouvaient jusqu'à un certain point suppléer au défaut de cette organisation, la classe prolétarienne, privée de cette position sociale et de ces moyens pécuniaires, devait nécessairement la chercher dans l'association secrète.

C'est pourquoi, en France, comme en Allemagne, surgissaient ces nombreuses sociétés secrètes, qui dès 1849 ont toutes, les unes après les autres, été découvertes par la police et poursuivies comme des conspirations. Or, si un grand nombre étaient réellement des conspirations faites avec l'intention formelle de renverser le gouvernement du jour— et lâche serait celui qui ne conspirerait pas en certaines circonstances, comme serait imbécile celui qui le ferait en d'autres — il existait aussi des sociétés créées dans un but plus élevé et plus large. Celles-là savaient que le renversement d'un gouvernement établi ne serait qu'une étape passagère dans la grande lutte imminente, et elles avaient pour but de préparer et consolider le parti, dont elles formaient le noyau, pour le dernier combat décisif qui doit un jour ou l'autre mettre à néant la domination, non pas des seuls « tyrans »,« despotes » et « usurpateurs », mais d'un pouvoir autrement puissant et formidable, celui du capital sur le travail.

Le parti communiste avancé en Allemagne était organisé de la manière suivante. D'accord avec les principes du Manifeste (publié en 1848) et avec ceux qui sont exposés dans une série d'articles sur la Révolution et la contre-Révolution en Allemagne publié dans la New York Daily Tribune, ce parti ne s'était jamais imaginé qu'il pourrait, à son gré et à l'heure voulue, faire éclater la révolution qui devait réaliser ses idées. Il étudiait les causes qui avaient produit les mouvements révolutionnaires en 1848 et les causes qui les avaient fait avorter. Ayant reconnu que l'antagonisme social des classes était au fond de toutes les luttes politiques, il s'appliquait à étudier les conditions dans lesquelles une classe de la société peut et doit être appelée à représenter l'ensemble des intérêts d'une nation, et partant à la gouverner politiquement. L'histoire montra au parti communiste comment, après l'aristocratie foncière du moyen âge, la puissance de l'argent, avec les premiers capitalistes, s'éleva et saisit les rênes du gouvernement ; comment l'influence sociale et le règne politique de cette fraction des capitalistes, les financiers, fut supplantée par la force croissante, depuis l'introduction de la vapeur, des capitalistes industriels, et comment, à l'heure présente, deux autres classes encore revendiquent la domination à leur-tour, la classe des petits commerçants et celle des ouvriers industriels. L'expérience révolutionnaire pratique de 1848-49 confirma les raisonnements de la théorie, lesquels aboutissaient à cette conclusion, que la démocratie des petits bourgeois devait tout d'abord avoir son tour au gouvernement avant que la classe ouvrière communiste pût espérer établir un pouvoir permanent et détruire ce système de l'esclavage du salariat qui le maintient sous le joug de la bourgeoisie.

L'organisation secrète des communistes ne pouvait donc avoir pour but direct le renversement des gouvernements établis en Allemagne. Etant créée pour renverser non ceux-ci mais le gouvernement insurrectionnel qui tôt ou tard doit lui succéder, ses membres, individuellement, auraient pu prêter, et certes auraient prêté main forte à un mouvement révolutionnaire contre le statu quo, mais la préparation d'un pareil mouvement, autrement que par la propagande secrète des idées communistes dans les masses, ne pouvait être l'objectif de la ligue. Cette base de l'association était si bien comprise par la majorité de ses membres, que lorsque certains ambitieux arrivistes parmi eux essayèrent de la transformer en une conspiration pour improviser des révolutions, ils furent promptement expulsés.

Une telle association ne pouvait, d'après aucune loi du monde, être appelée un complot, une ligue de conspirateurs pour des fins de haute trahison. Si c'était une conspiration, c'en était une, non contre le gouvernement existant, mais contre ses successeurs probables. Et le gouvernement prussien ne s'y trompait pas. C'est là la raison pour laquelle on gardait les onze accusés en prison cellulaire pendant dix-huit mois, employés par les autorités à exécuter des tours de force judiciaires les plus étranges. Figurez-vous que les prévenus après huit mois de prison préventive furent renvoyés pendant plusieurs mois encore « faute de preuves contre eux d'un crime quelconque ». Et quand enfin ils furent traduits devant le jury, pas un seul acte manifeste portant le caractère de haute trahison ne put être prouvé contre eux. Et néanmoins ils furent condamnés. Vous allez voir comment. Un des émissaires de la ligue fut arrêté en mai et sur la foi de documents trouvés sur lui on procéda à d'autres arrestations. Un agent de police prussien, un nommé Stieber, reçut le mandat de suivre à Londres les ramifications de ce prétendu complot. Il réussit à s'emparer de certains papiers appartenant aux scissionnaires de la ligue susmentionnée, lesquels après avoir été expulsés, avaient effectivement organisé un complot à Paris et à Londres. Ces papiers, on se les était procurés par un double crime. On suborna un individu du nom de Reuter pour voler des papiers en forçant le pupitre du secrétaire de la société. Ce n'était rien encore. Ce vol amena la découverte du soi-disant complot franco-allemand à Paris et la condamnation des conspirateurs, mais ne donnait point d'indices sur la grande ligue communiste. Le complot parisien, soit dit en passant, était dirigé par une poignée d'imbéciles ambitieux et de chevaliers d'industrie politiques, et par un individu condamné jadis comme faussaire, agissant alors comme agent de police à Paris ; les dupes qu'ils avaient faites compensaient par une déclamation effrénée et des cris d'énergumènes altérés de sang la parfaite insignifiance de leur existence politique.

Force fut à la police prussienne de se mettre à l'affût de nouvelles découvertes. Elle établit un bureau régulier de police secrète à l'ambassade prussienne à Londres. Un agent de police appelé Greif exerçait son odieux métier sous le titre d'attaché d'ambassade — un procédé qui devrait suffire pour mettre hors le droit international toutes les ambassades prussiennes, et auquel l'Autriche elle-même n'a pas encore osé recourir. Sous ses ordres travaillait un certain Fleury, commerçant à Londres, un homme possédant quelque fortune et ayant des relations assez respectables, une de ces basses créatures qui commettent les plus viles actions par un penchant inné à l'infamie. Un autre agent était un employé de commerce nommé Hirsch qui, lui, avait déjà été dénoncé comme espion lors de son arrivée. Il s'introduisit dans la société de quelques réfugiés communistes allemands à Londres, lesquels, dans le but d'obtenir des preuves de son véritable caractère, l'avaient admis pendant un certain temps. Les preuves de ses rapports avec la police furent vite acquises, et à partir de ce moment M. Hirsch s'éclipsa. Bien qu'il renonçât de la sorte à toutes les occasions d'obtenir les renseignements qu'il était payé pour se procurer, il n'en restait pas pour cela inactif. De sa retraite à Kensington, où jamais il ne rencontrait aucun des communistes en question, il fabriquait de semaine en semaine des soi-disant rapports de soi-disant séances d'un soi-disant comité central de cette même conspiration sur laquelle la police prussienne ne parvenait pas à mettre la main. Le contenu de ces rapports était des plus absurdes ; aucun prénom n'était le vrai ; aucun nom n'était correctement orthographié ; on ne faisait tenir à aucun individu le langage que selon toute probabilité il aurait tenu. Son patron, Fleury, l'aidait dans ses faux, et il n'est pas encore prouvé que l' « attaché » Greif puisse se laver les mains de ces procédés infâmes. Le gouvernement, chose incroyable, prenait ces ineptes fabrications pour de la vérité d'Evangile, et l'on s'imagine la confusion que devait créer de telles dépositions dans le témoignage porté devant le jury. A l'ouverture du procès, M. Stieber, l'agent de police déjà nommé, vint à la barre des témoins, attester avec serment la vérité de toutes ces absurdités, et avec pas de mal de suffisance persistait dans son dire que l'un de ses agents secrets était dans une parfaite intimité avec des personnages à Londres qui passaient pour être la cheville ouvrière de cette terrible conspiration. Bien secret en effet était cet agent, car huit mois durant il avait caché sa face par crainte de rencontrer en chair et en os un de ces hommes dont il prétendait rapporter de semaine en semaine les pensées, les paroles et les agissements les plus secrets.

MM. Hirsch et Fleury cependant tenaient en réserve une autre invention. Ils réunirent tous les rapports qu'ils avaient faits en un « procès-verbal original » des séances du comité secret suprême dont la police prussienne affirmait l'existence ; et comme M. Stieber s'était aperçu que ce procès-verbal concordait à merveille avec les rapports déjà fournis par les mêmes personnes, il le communiqua au jury, jurant que, après un examen sérieux, il avait acquis la conviction absolue de l'authenticité du procès-verbal. C'est alors que la plupart des absurdités rapportées par Hirsch furent rendues publiques. On se figure l'étonnement des prétendus membres de ce comité secret lorsqu'ils entendirent narrer sur leur compte des choses qu'ils ne soupçonnaient même pas. Tel qui avait été baptisé Guillaume s'appelait ici Louis ou Charles ; à d'aucuns on faisait prononcer un discours à Londres alors qu'ils se trouvaient à l'autre bout de l'Angleterre ; à d'autres encore on faisait lire des lettres qu'ils n'avaient jamais reçues ; on les faisait se réunir régulièrement tous les jeudis, alors qu'ils se réunissaient pour des fêtes familiales une fois par semaine, le mercredi ; un ouvrier qui savait à peine écrire, figurait comme un des auteurs des procès-verbaux et signait comme tel ; et à tous on prêtait une langue qui peut bien être celle des chambres des corps de garde prussiennes, mais qui n'est certainement pas celle d'une réunion où des hommes littéraires, honorablement connus dans leurs pays, formaient la majorité. Pour comble, on fabriqua un faux reçu d'une somme d'argent que les faussaires étaient censés avoir payée pour le procès-verbal au soi-disant secrétaire du comité central fictif ; or, l'existence de ce prétendu secrétaire ne reposait que sur un tour joué par quelque malin communiste à l'infortuné Hirsch.

Cette grossière machination était chose trop scandaleuse pour ne pas aller à l'encontre de son but. Quoique les amis londoniens des accusés fussent privés de tous les moyens de porter à la connaissance du jury les faits vrais ; quoique les lettres qu'ils adressaient aux avocats fussent supprimées par la poste, et que les documents et affidavits (déclarations sous serment) qu'ils parvenaient à faire remettre entre les mains des défenseurs ne fussent pas admis en témoignage, si grande était, l'indignation générale que le procureur général et M. Stieber lui-même — qui sous la foi du serment avait garanti l'authenticité du procès-verbal — étaient contraints de conclure à un faux.

Au reste, la police s'était rendu coupable d'autres actes du même genre. Deux ou trois faits analogues furent divulgués au cours du procès. Au moyen d'interpolations faites par la police on avait altéré le sens des documents volés par Reuter. Un document d'un non-sens forcené imitait l'écriture du Docteur Marx, et l'on soutenait qu'il en était l'auteur, jusqu'à ce que finalement, l'accusation fut obligée de reconnaître le faux.

Mais pour une infamie policière découverte, il en surgissait une demi-douzaine de nouvelles qu'on était impuissant à dévoiler sur le champ, parce que les défenseurs étaient pris à l'improviste, qu'il fallait faire venir les preuves de Londres, et que toute correspondance des défenseurs avec les réfugiés communistes à Londres était jugée, en pleine cour de justice, comme une preuve de complicité dans le prétendu complot.

Que Greif et Fleury sont bien réellement tels qu'on les représente ici, M. Stieber lui-même l'a déclaré dans son témoignage ; quant à Hirsch, après avoir avoué, devant un magistrat de Londres, avoir falsifié le procès-verbal par l'ordre et avec l'aide de Fleury, il s'est sauvé afin d'échapper à une poursuite criminelle.

Il eut été difficile au gouvernement de soutenir beaucoup de révélations aussi flétrissantes que celles mises au jour pendant le procès. Et pourtant il disposait d'un jury tel que la province rhénane n'en avait pas encore vu : six membres de la noblesse, deux fonctionnaires de l'Etat. Ce n'étaient pas là des hommes à examiner bien attentivement l'amas confus de témoignages amoncelés depuis six semaines, tandis qu'on leur cornait sans cesse aux oreilles que les accusés étaient les chefs d'une affreuse conspiration communiste ayant pour but le culbutement de tout ce qu'il y a de sacré, propriété, famille, religion, ordre, loi, gouvernement.

Et néanmoins, si le gouvernement n'avait pas donné à entendre aux classes privilégiées qu'un acquittement dans ce procès serait le signal pour la suppression du jury et qu'il serait interprété comme une manifestation politique directe — comme une preuve que l'opposition libérale bourgeoise était prête à faire alliance avec les révolutionnaires les plus extrêmes — le verdict eût été un acquittement.

En l'occurrence, l'application rétroactive du nouveau code prussien permit au gouvernement de condamner sept prisonniers tandis que quatre seulement furent acquittés : la peine prononcée contre les condamnés était la prison, variant de 3 à 6 ans. Vous avez sans doute déjà reçu et publié cette nouvelle.1

Note

1 Dans les Révélations sur le Procès communiste de Cologne dont la publication suivit de près le procès, Marx clouait au pilori le gouvernement prussien : « Dans la personne, dit-il, des accusés le prolétariat révolutionnaire se trouvait sans armes en face des classes régnantes, représentées par le jury : les accusés étaient donc condamnés parce qu'ils se trouvaient devant ce Jury. Ce qui aurait pu, un instant, ébranler la conscience du jury, comme cela avait ébranlé l'opinion publique, c'était l'intrigue gouvernementale mise à nu, la corruption du gouvernement prussien qui s'était dévoilée sous leurs yeux. Mais, se disaient les jurés, mais si le gouvernement ose user contre les accusés de moyens aussi téméraires et aussi infâmes, c'est que les accusés — petit parti tant qu'on voudra — doivent être diablement dangereux et qu'en tout cas leur doctrine doit être une force. Le gouvernement a violé toutes les lois du code criminel à seule fin de nous protéger contre le criminel monstre : de notre côté, faisons violence à notre brin de point d'honneur pour sauver l'honneur du gouvernement. Soyons reconnaissants. Condamnons.
« En prononçant leur COUPABLE, noblesse rhénane et bourgeoisie rhénane mêlèrent leur voix au cri qu'avait poussé la bourgeoisie française après le deux décembre : « il n'y a plus que le vol pour sauver la propriété, le parjure pour sauver la religion, la bâtardise pour sauver la famille, le désordre pour sauver l'ordre ! »
« L'édifice de l'Elat tout entier s'est prostitué en France. Mais nulle institution n'est tombée dans les bas fonds de la prostitution où sont tombés les juges et les jurés français. Surpassons les jurés et les juges français : s'écrièrent jury et cour de justice de Cologne.
« Lors du procès Gherval, au lendemain du coup d'Etat, le jury de Paris avait acquitté Nette, contre qui il y avait plus de charges que contre n'importe lequel des accusés. Surpassons le coup d'Etat du 2 décembre. Dans la personne de Röser, Bürger, etc., condamnons Nette après coup.
« C'est ainsi que la croyance dans le jury, qui fleurissait encore dans la Prusse rhénane, fut tuée à jamais. On comprit que le jury est un tribunal des classes privilégiées, organisé pour combler les lacunes de la loi par l'ampleur de la conscience bourgeoise.
Et dans une postface à une réédition des Révélations dans le Volksstaat en 1876, Marx écrit :
« Après la défaite de la révolution de 1848 le mouvement ouvrier allemand n'existait plus que sous la forme de la propagande théorique,et encore de la propagande confinée dans d'étroites limites. Elle ne présentait pas le moindre danger pratique, et le gouvernement ne s'y trompait pas un seul instant ; la persécution des communistes n'était pour lui que le prélude à la croisade réactionnaire contre la bourgeoisie libérale ; et la bourgeoisie elle-même trempait l'arme principale de cette réaction, — la police politique — en condamnant les représentants des ouvriers et en acquittant Hinckeldey-Stieber. C'est ainsi que Stieber gagna ses éperons de chevalier aux assises de Cologne. En ce temps là Stieber était le nom d'un politicien en sous-ordre qui faisait une chasse folle à l'augmentation de traitement et à l'avancement : aujourd'hui Stieber signifie la domination illimitée de la police politique dans le nouveau saint royaume prusso-allemand. Il s'est ainsi, en quelque sorte, métamorphosé en une personne morale, morale au sens figuré, comme, par ex., le Reichstag est un être moral.
« Et cette fois la police politique ne frappe pas l'ouvrier pour atteindre le bourgeois. Au contraire. C'est précisément en sa qualité de dictateur de la bourgeoisie libérale allemande que Bismarck s'imagine être assez fort pour pouvoir, à l'aide des Stieber, chasser hors du monde le parti ouvrier. A la croissance de la grandeur de Stieber le prolétariat peut mesurer le progrès qu'il a lui-même accompli depuis le procès de Cologne.
« Le procès de Cologne stigmatise l'impuissance de l'Etat dans sa lutte contre le développement social. Le procureur général du royaume de la Prusse fondait, en dernier ressort, la culpabilité des accusés sur la propagation secrète des principes du Manifeste communiste, qui constituaient un danger pour l'Etat.
« Et, malgré cela, ces principes, vingt ans après, ne sont-ils pas proclamés sur les places publiques en Allemagne ? Ne résonnent ils pas du haut de la tribune même du Reichstag ? N'ont-ils pas, sous la forme du Programme de l'Association Internationale des Travailleurs, fait leur tour du monde, au mépris de tous les mandats d'arrêt gouvernementaux ?
« C'est, aussi bien, que la société ne trouve pas son équilibre jusqu'à ce qu'elle tourne autour du soleil, le travail. » (Note de Laura Lafargue)

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