1909

1905 fut écrit en 1905-1909 à Vienne et parut pour la première fois à Dresde. Il fut republié en 1922 en Russe, à partir de la traduction allemande et du manuscrit original.


1905

Léon Trotsky

LE PARTI DU PROLETARIAT ET LES PARTIS BOURGEOIS DANS LA REVOLUTION


Les camarades savent que je repousse catégoriquement l'opinion qui a été la philosophie officielle du parti dans ces derniers temps, sur notre révolution et le rôle qu'y jouent les partis bourgeois. [1]

Les opinions que professent nos camarades mencheviks leur semblent, à eux‑mêmes, extraordinairement complexes. Je les ai entendus plus d'une fois nous accuser d'avoir une idée trop simple de la marche de la révolution russe. Et cependant, malgré un manque absolu de précision dans les formes qui donne l'apparence de la complexité – et grâce, peut‑être, à ce défaut –, les idées des mencheviks dégénèrent en un schéma extrêmement simple, accessible à la compréhension de M. Milioukov lui‑même. Dans la postface d'une brochure récemment parue, Comment se sont faites les élections à la deuxième Douma d'Etat, le leader du parti cadet écrit ceci : “En ce qui concerne les groupes de gauche, au sens étroit du mot, c'est‑à‑dire les groupes socialistes et révolutionnaires, il nous sera plus difficile de nous entendre avec eux. Mais encore ici, si nous n'avons pas de raisons positives bien définies pour opérer ce rapprochement, nous avons du moins de très fortes raisons négatives qui favoriseront l'entente dans une certaine mesure. Leur but est de nous critiquer et de nous discréditer ; encore faut‑il pour cela que nous existions et que nous agissions. Nous savons que pour les socialistes, non seulement pour ceux de Russie mais pour ceux du monde entier, la transformation de régime qui s'accomplit en ce moment est une révolution bourgeoise, et non socialiste ; c'est une révolution qui doit être faite par la démocratie bourgeoise. De plus, s'il est question de prendre la place de cette démocratie, il faut dire que pas un socialiste dans le monde ne s'y est préparé ; et si le pays a envoyé à la Douma des socialistes en si grand nombre, ce n'est certainement pas pour réaliser dès à présent le socialisme, ni non plus pour qu'ils accomplissent de leurs mains les réformes préparatoires “de la bourgeoisie”. Ainsi, il leur sera beaucoup plus avantageux de nous abandonner le rôle de parlementaires que de se compromettre eux‑mêmes dans ce rôle. ”

Milioukov, comme vous le voyez, nous introduit d'emblée au cœur même de la question. Dans la citation que je viens de faire, vous avez tous les éléments essentiels des idées menchevistes sur la révolution et sur les rapports de la démocratie bourgeoise et de la démocratie socialiste. “La transformation de régime qui s'accomplit en ce moment est une révolution bourgeoise, et non socialiste. Ceci d'abord. La révolution bourgeoise “doit être faite par la démocratie bourgeoise”. Voilà le second point. La démocratie socialiste ne peut de ses mains effectuer les réformes bourgeoises ; elle a un rôle de simple opposition : “Critiquer et discréditer. ” Enfin, quatrième observation, pour que les socialistes aient la possibilité de rester dans l'opposition, “il faut que la démocratie bourgeoise existe et agisse”.

Mais si cette démocratie bourgeoise n'existe pas ? Mais s'il n'y a pas de démocratie bourgeoise qui soit capable de marcher à la tête de la révolution bourgeoise ? Dans ce cas, il ne reste qu'à l'inventer. C'est à cela qu'arrive le menchevisme. Il édifie une démocratie bourgeoise, il lui donne des qualités et une histoire, et il emploie pour cela sa propre imagination.

En tant que matérialisation, nous devons d'abord nous demander quelles sont les bases sociales de la démocratie bourgeoise : sur quelles couches de la population, sur quelles classes peut‑elle s'appuyer?

Inutile de parler de la grande bourgeoisie comme d'une force révolutionnaire, nous sommes tous d'accord là‑dessus. Des industriels lyonnais ont pu jouer un rôle contre‑révolutionnaire à l'époque de la grande Révolution française, qui fut une révolution nationale dans le sens le plus large de ce mot. Mais on nous parle de la moyenne et surtout de la petite bourgeoisie comme d'une force dirigeante dans la révolution bourgeoise. Que représente donc cette petite bourgeoisie?

Les jacobins s'appuyaient sur la démocratie des villes, sortie des corporations d'artisans. Les maîtres ouvriers, leurs compagnons, et les petites gens de la ville, qui avaient avec les premiers des liens étroits, composaient l'armée des sans‑culottes révolutionnaires, et c'était là l'appui du parti dirigeant des montagnards. Cette masse compacte de la population urbaine, qui avait passé par la longue école historique de la vie corporative, c'est précisément elle qui a supporté tout le poids de la transformation révolutionnaire. Le résultat objectif de la révolution a été de créer des conditions “normales” d'exploitation capitaliste. Mais le mécanisme social de l'évolution historique a fait en sorte que la domination de la bourgeoisie fût assurée par l'œuvre de la plèbe, de la démocratie des rues, des sans‑culottes. Leur dictature terroriste a débarrassé la société bourgeoise de tous les vieux débris, et ensuite la bourgeoisie est arrivée à dominer en renversant la dictature démocratique des petits bourgeois.

Je demande, et ce n'est pas, hélas, la première fois : Quelle classe de la société soulèvera, étayera dans notre pays une démocratie bourgeoise révolutionnaire, la portera au pouvoir et lui donnera la possibilité d'accomplir un immense travail, tout en ayant en face d'elle l'opposition du prolétariat ? C'est la question centrale, et je la pose encore une fois aux mencheviks.

Il est vrai que nous avons les masses énormes des ruraux révolutionnaires. Mais les camarades de la minorité savent aussi bien que moi que la classe paysanne, si révolutionnaire soit‑elle, n'est pas capable de jouer un rôle indépendant et spontané, et encore moins d'assumer une direction politique. Les paysans peuvent constituer une force prodigieuse au service de la révolution, c'est indiscutable ; mais il serait indigne d'un marxiste de penser que le parti des moujiks est capable de prendre la tête de la révolution bourgeoise et de libérer, par sa propre initiative, les forces productrices de la nation en les débarrassant des entraves séculaires. C'est la ville qui possède l'hégémonie dans la société moderne ; et la ville seule est capable de jouer un rôle dirigeant dans la révolution bourgeoise. Où donc, chez nous, trouvez‑vous cette démocratie urbaine qui saurait entraîner à sa suite toute la nation?

Le camarade Martynov l'a cherchée plus, d'une fois, la loupe à la main. Il a trouvé des maîtres d’école à Saratov, des avocats à Pétersbourg et des statisticiens à Moscou. Comme tous les hommes de son opinion, il s'est seulement refusé à voir que, dans la révolution russe, le prolétariat industriel s'était emparé du terrain même sur lequel, à la fin du XVIIIe siècle, se tenait la démocratie à demi prolétarienne des artisans, la démocratie des sans-culottes. J'attire votre attention, camarades, sur ce point essentiel.

Notre grosse industrie n'est pas sortie naturellement de l'artisanat. L'histoire économique de nos villes ignore absolument la période des corporations. L'industrie capitaliste est née, chez nous, sous la pression immédiate du capital européen. Elle s'est emparée d'un sol vierge, vraiment primitif, et elle n'a pas eu à surmonter la résistance d'une culture corporative. Le capital étranger s'est introduit dans notre pays par la voie des emprunts d'Etat, par les tuyaux, si l'on peut dire, de l'initiative privée. Il a groupé autour de lui l'armée du prolétariat industriel, sans permettre aux petits métiers de se créer et de se développer. Le résultat, chez nous, c'est qu'au moment de la révolution bourgeoise la principale force des villes s'est trouvée dans un prolétariat industriel d'un type social très élevé. C'est un fait irréfutable et qui doit servir de base à toutes nos déductions de tactique révolutionnaire.

Si les camarades de la minorité croient à la victoire de la révolution ou du moins admettent la possibilité d'une telle victoire, ils ne pourront nier qu'en dehors du prolétariat il n'y a pas, chez nous, dans notre histoire, de prétendant au pouvoir révolutionnaire. De même que la démocratie urbaine, la petite bourgeoisie de la Révolution française s'est mise à la tête du mouvement national, le prolétariat, cette unique démocratie révolutionnaire de nos villes, doit trouver un appui dans les masses paysannes et prendre le pouvoir, si, du moins, la victoire de la révolution est possible. Un gouvernement qui s'appuie directement sur le prolétariat, et, par son intermédiaire, sur la classe paysanne révolutionnaire, ne signifie pas encore une dictature socialiste. Je ne parle pas, pour l'instant, des perspectives ultérieures d'un gouvernement prolétarien. Peut‑être le prolétariat est‑il condamné à tomber, de même que la démocratie des jacobins, pour laisser place nette à la bourgeoisie. Je veux seulement établir un point : si le mouvement révolutionnaire a triomphé chez nous, conformément à la prédiction de Plekhanov, en tant que mouvement ouvrier, la victoire de la révolution n'est possible chez nous qu'en tant que victoire révolutionnaire du prolétariat ; autrement, elle est absolument impossible.

J'insiste résolument sur cette déduction. Si l'on admet que l'opposition des intérêts sociaux entre le prolétariat et les masses paysannes ne permettra pas au prolétariat de se mettre à la tête de ces dernières, que le prolétariat n'est pas assez fort pour remporter la victoire, il faut conclure que la victoire même de la révolution est impossible chez nous. Dans de telles conditions, le résultat naturel de la révolution serait une entente de la bourgeoisie libérale avec l'ancien régime. C'est une issue dont on ne peut nier la possibilité. Mais il est clair qu'un pareil résultat ne se présenterait que dans la voie d'une défaite de la révolution, occasionnée par sa faiblesse interne.

En somme, toute l'analyse des mencheviks, et, avant tout, leur appréciation du prolétariat et de ses rapports possibles avec la classe paysanne, les conduisent inexorablement au pessimisme révolutionnaire. Mais ils s'entêtent à tourner bride et à développer leur optimisme en faveur de... la démocratie bourgeoise.

Voilà comment s'explique leur attitude vis‑à‑vis des cadets. Les cadets sont pour eux le symbole de la démocratie bourgeoise, et celle‑ci est le prétendant, par droit de nature, au pouvoir révolutionnaire.

Le camarade Martynov a construit, en partant de ce point de vue, toute une philosophie de l'histoire à l'usage du parti constitutionnel‑démocrate. Les cadets, voyez‑vous, inclinent à droite durant les périodes d'apaisement et se jettent à gauche quand la révolution remonte. Par conséquent, ils gardent le droit de se considérer comme ayant un avenir révolutionnaire.

Je dois pourtant établir que l'histoire des cadets, telle qu'elle est tracée par Martynov, est tendancieuse ; on plie cette histoire aux exigences d'une certaine morale. Martynov nous a rappelé qu'en octobre 1905 les cadets avaient exprimé de la sympathie pour les grévistes. C'est indiscutable. Mais que cachait‑on sous cette déclaration platonique ? Un sentiment bien vulgaire, l'épouvante du bourgeois devant la terreur déchaînée dans la rue. Dès que le mouvement révolutionnaire s'est étendu, les cadets se sont absolument écartés de l'arène politique. Et Milioukov explique les raisons de cette attitude avec une entière franchise dans la brochure que j'ai déjà citée : “Après le 17 octobre, quand, en Russie, ont eu lieu librement les premières grandes réunions politiques, les esprits tendaient résolument à gauche... Un parti comme celui des constitutionnels‑démocrates, qui n'en était alors qu'à ses premiers mois d'existence et se préparait à la lutte parlementaire, ne pouvait absolument pas agir durant les derniers mois de 1905.

Ceux qui reprochent maintenant au parti de n'avoir pas protesté en temps voulu, sur l'heure, par des meetings, contre “les illusions révolutionnaires du trotskisme” et contre une récidive de “blanquisme”, ne comprennent pas ou ne se rappellent pas l'état d'esprit du public démocratique qui s'assemblait alors dans les meetings ” (Comment se sont faites les élections... . pages 91 et 92). M. Milioukov me fait trop d'honneur en attachant mon nom à la période du plus grand élan de la révolution. Mais l'intérêt de la citation n'est pas en cela. Il est important pour nous d'établir qu'en octobre et novembre la seule besogne possible pour les cadets consistait à lutter contre “les illusions révolutionnaires”, c'est‑àdire, en fait, contre le mouvement révolutionnaire des masses ; et, s'ils n'ont pas accompli cette besogne, c'est tout simplement parce qu'ils avaient peur du public démocratique des réunions. Et cela pendant la lune de miel du parti ! Et cela au moment où notre révolution atteignait son apogée!

Le camarade Martynov s'est rappelé les félicitations platoniques adressées par les cadets aux grévistes. Mais, historien tendancieux, il a oublié de mentionner le congrès des zemstvos à la tête duquel se trouvèrent des cadets, en novembre. Ce congrès avait‑il examiné la question de savoir s'il participerait au mouvement populaire ? Non, il discutait seulement une entente avec le ministère Witte. Quand on reçut la nouvelle du soulèvement de Sébastopol, le congrès pencha brusquement et résolument à droite – à droite, entendez‑vous, et non à gauche ! Et, seul le discours de M. Milioukov, se résumant en ceci que l'insurrection était, Dieu merci, écrasée, seul ce discours put ramener les constitutionnels‑démocrates des zemstvos dans la voie du programme constitutionnel. Vous voyez que la thèse générale de Martynov exige de très importantes restrictions.

Au moment suivant, les cadets se trouvent dans la première Douma. C'est indiscutablement la page “la plus brillante” de l'histoire du parti libéral. Mais comment expliquer cet élan des cadets ? Nous pouvons apprécier diversement la tactique du boycottage. Mais, pour nous tous, il doit apparaître indubitable que c'est précisément cette tactique qui poussa artificiellement, donc provisoirement, les larges couches de la démocratie du côté des cadets ; elle introduisit dans les cadres de la représentation des constitutionnels‑démocrates de nombreux radicaux ; elle fit ainsi du parti cadet l'organe d'une opposition “nationale ” : cette situation exceptionnelle mena les cadets jusqu'à la fameuse proclamation de Vyborg à laquelle faisait allusion le camarade Martynov. Mais les élections à la deuxième Douma forcèrent les cadets à prendre l'attitude qui leur convenait le mieux, celle de la lutte contre “les illusions révolutionnaires”. M. Alexis Smirnov, historiographe du parti cadet, caractérise la campagne électorale dans les villes, où les cadets ont leur principale influence, de la manière suivante : “Il n'y avait pas de partisans du gouvernement parmi les électeurs des villes... C'est pourquoi, dans les assemblées, la lutte se déroula sur un autre plan : ce fut une discussion entre le parti de la Liberté du peuple et les partis socialistes de gauche ” (Comment se sont faites les élections…, page 90).

Le chaos qui avait régné dans l'opposition pendant les premières élections disparut quand on prépara la deuxième Douma : les différences se manifestèrent sur la ligne de la démocratie révolutionnaire. Les cadets mobilisèrent leurs électeurs contre les idées de démocratie, de révolution, de prolétariat. C'est un fait de la plus haute importance. La base sociale des cadets se rétrécit et devint moins démocratique. Circonstance qui ne s'explique pas par le hasard, qui n'est ni provisoire ni transitoire. Elle signifie une scission réelle, sérieuse, entre le libéralisme et la démocratie révolutionnaire. Milioukov s'est très bien rendu compte de ce résultat des deuxièmes élections. Après avoir indiqué que, dans la première Douma, les cadets avaient la majorité – “peut‑être parce qu'ils n'avaient pas de concurrents” –, qu'ils avaient perdu cette majorité aux deuxièmes élections, le leader du parti cadet déclare ceci : “En revanche, nous avons pour nous maintenant une partie considérable des voix du pays qui se sont prononcées pour notre tactique, contre celle des révolutionnaires” (ibidem, page 286).

On ne peut s'empêcher de souhaiter que les camarades de la minorité apportent la même clarté, la même netteté dans l'appréciation de ce qui se passe. Pensez‑vous que les choses marcheront autrement plus tard ? Croyez‑vous que les cadets puissent grouper sous leur étendard la démocratie et devenir des révolutionnaires ? Ne pensez‑vous pas, au contraire, que le développement ultérieur de la révolution détachera définitivement la démocratie des libéraux et rejettera ces derniers dans le camp de la réaction ? N'est‑ce pas à cela que vise toute la tactique des cadets dans la deuxième Douma ? N'est‑ce pas à cela que nous conduit votre propre tactique ? Vos manifestations à la Douma, les accusations que vous lancez dans la presse et dans les assemblées n'auront‑elles pas cela pour effet ? Quels motifs avez‑vous donc de croire que les cadets pourront encore se relever, se redresser ? Vous fondez‑vous sur des traits tirés du développement politique ? Non, vous ne songez qu'à votre schéma ! Pour “mener la révolution jusqu'au bout”, vous avez besoin de la démocratie bourgeoise des villes. Vous la cherchez avec ardeur et vous ne trouvez que des cadets. Et vous manifestez, en songeant à eux, un étonnant optimisme ; vous les affublez d'un déguisement ; vous voulez les forcer à jouer un rôle historique qu'ils ne veulent pas assumer, qu'ils ne peuvent jouer, qu'ils ne joueront pas.

A la question essentielle que je vous ai posée tant de fois, aucune réponse n'a été donnée. Vous n'avez pas la prescience de la révolution. Votre politique est dépourvue de toute perspective.

A cause de cela, votre attitude vis‑à‑vis des partis bourgeois se formule en termes que le congrès aura avantage à retenir ; d'une occasion à l'autre. Le prolétariat ne mène pas une lutte systématique pour assurer son influence sur les masses populaires ; il ne contrôle pas ses mouvements et sa tactique au moyen de cette idée directrice : grouper autour de lui ceux qui travaillent, ceux qu'on opprime et en devenir le héraut et le chef ; il mène sa politique d'une occasion à l'autre. Il renonce en principe à la possibilité de négliger des avantages temporaires pour réaliser des conquêtes plus profondes il procède par empirisme à ses évaluations, à ses mensurations il effectue des combinaisons commerciales de politique, en profitant tantôt d'une occasion, tantôt d'une autre. “Pourquoi devrais‑je préférer les blondes aux brunes ? ” demande le camarade Plekhanov. Et je dois reconnaître que, s'il s'agit de blondes ou de brunes, nous sommes certainement dans le domaine que les Allemands appellent Privatsache : il ne s’agit là que d'une opinion librement individuelle. Je pense qu'Alexinsky lui‑même, qui ne transige pas, comme on sait, sur les principes, ne demandera pas que le congrès établisse dans cette sphère “l'unité d'idées” qui serait la condition efficiente de l'unité d'action.


Note

[1] Extrait d’un discours prononcé au congrès de Londres du parti social‑démocrate ouvrier de Russie, le 12 mai 1907. (NdT)


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