1930

Mai 1930 : le combat pour unifier et souder l'Opposition de Gauche Internationale face à la tourmente qui s'annonce.


Œuvres - mai 1930

Léon Trotsky

Qu'est ce que le "centrisme" ?

28 mai 1930


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Dans Le Cri du Peuple, la publication du bloc des monattistes avec la clique "municipale" du P.O.P., Chambelland publie une lettre ouverte au dirigeants "centristes" de la Fédération (unitaire) de l'Enseignement. Je ne vais pas m'occuper de cette lettre elle-même parce qu'elle est totalement dénuée d'idées révolutionnaires. Un point seulement mérite intérêt. Chambelland décrit les communistes comme "centristes". L'idée - car je pense tout de même qu'il y a là quelque idée - est probablement celle-ci: à une extrémité du front politique actuel, il y a ceux qui soutiennent l'autonomie syndicale c'est-à-dire les amis de Monatte avec les popistes; à l'autre, ceux qui soutiennent la subordination des syndicats au parti, c'est-à-dire la direction officielle de la C.G.T.U. Entre les deux se trouvent les communistes oppositionnels qui se battent timidement pour "l'autonomie" mais n'osent pas risquer une rupture avec le communisme.

Ces derniers sont donc des centristes puisqu'ils prennent place au centre. Et Chambelland, du fait que l'Opposition de gauche est née d'une guerre contre le centrisme annonce une contradiction interne qui, à première vue, semble lui donner une victoire sans combat.

Pour un naturaliste, rien, dans le domaine de la nature, n'est dépourvu de signification. Pour un marxiste, rien n'est dénué de signification de ce qui a trait au monde de la politique. La classification de Chambelland, toute superficielle qu'elle soit, peut encore fournir l'occasion de préciser certaines notions révolutionnaires.

C'est ce que nous allons essayer de faire.

 

C'est une erreur fondamentale de penser que le "centrisme" est une description géométrique ou topographique comme au parlement. Pour un marxiste, les concepts politiques sont définis non par des caractères de forme mais par leur contenu de classe considéré d'un point de vue idéologique et méthodologique. Les trois tendances à l'intérieur du mouvement ouvrier actuel - le réformisme, le communisme et le centrisme - découlent inéluctablement de la situation objective du prolétariat sous le régime impérialiste de la bourgeoisie.

Le réformisme est le courant qui est né dans les couches supérieures privilégiées du prolétariat et reflète leurs intérêts. Dans certains pays particulièrement, l'aristocratie ouvrière et la bureaucratie ouvrière forment une couche très importante et très puissante avec une mentalité qui est dans la plupart des cas petite-bourgeoise en vertu des conditions mêmes de leur existence et de leur mode de pensée; mais elles doivent s'adapter au prolétariat sur le dos duquel elles se sont élevées. Les sommets de ces éléments atteignent le pouvoir suprême et le bien être par le canal parlementaire bourgeois.

Dans la personne d'un Thomas, d'un Mc Donald, d'un Hermann Müller ou d'un Paul-Boncourt nous avons de grands bourgeois conservateurs qui ont conservé partiellement une mentalité petite-bourgeoise, le plus souvent une vision petite-bourgeoise hypocrite de la base prolétarienne. En d'autres termes, nous avons dans un type social unique le produit des sédiments de trois classes différentes. Leur rapport est le suivant: le grand bourgeois donne des ordres au petit-bourgeois et celui-ci trompe les ouvriers. Quant à la question de savoir si le grand bourgeois permet à un Thomas de lui rendre visite - par l'entrée de service à son domicile, à sa banque ou à son ministère, ou si, par ailleurs il a introduit ce même Thomas à ses richesses et à ses idées, cette question, bien que secondaire, n'est pas sans importance. L'étape impérialiste de l'évolution qui aggrave toujours plus les contradiction, oblige souvent la bourgeoisie à transformer les groupes dirigeants des réformistes en véritables militants pour ses compagnies et ses combinaisons gouvernementales. C'est ce qui caractérise le degré nouveau - bien plus élevé - de dépendance du réformisme de la bourgeoisie impérialiste et marque une empreinte bien plus distincte sur sa psychologie et sa politique, la rendant utilisable pour prendre directement le manche dans les affaires de la bourgeoisie.

De cette couche supérieure de "réformistes" on ne peut moins que tout dire qu'ils n'ont "rien à perdre que leurs chaines". Au contraire, pour tous ces premiers ministres, maires, députés et dirigeants syndicaux, la révolution socialiste signifierait l'expropriation de leurs positions privilégiées. Ces chiens de garde du capital ne protègent pas simplement la propriété en général mais surtout leur propre propriété. Ce sont de farouches ennemis de la révolution libératrice du prolétariat.

A l'opposé du réformisme, sous le nom de politique communiste et prolétarienne (communiste marxiste), nous comprenons un système de lutte d'idées et de méthodes qui vise au renversement révolutionnaire de l'Etat bourgeois par la méthode qui consiste d'abord à unir le prolétariat, marquée par la dictature, puis de réorganisation de la société de façon socialiste.

Seule la minorité la plus avancée - la plus consciente et la plus audacieuse de la classe ouvrière - est capable de prendre l'initiative de cette tâche, une minorité qui, se basant sur un programme nettement défini et scientifiquement établi et une grande expérience des luttes ouvrières, réunit autour d'elle la majorité toujours plus grande du prolétariat dans le but de la révolution socialiste. Tant que dure le capitalisme qui réduit le prolétariat à de misérables idées, on ne peut s'attendre à ce que les divergences disparaissent entre le parti produit de la sélection des idées - et la classe - constituée automatiquement par le processus de production. Ce n'est qu'après la victoire du prolétariat - marquée par une authentique renaissance économique et culturelle des masses, c'est-à-dire par le processus même de la liquidation des classes - que lé.er, verra le Parti se dissoudre peu à peu dans les masses laborieuses jusqu'à ce que, comme l'Etat, il disparaisse complètement. Seuls des phraseurs ou des mandarins de sectes stériles peuvent parler de révolution prolétarienne tout en niant le rôle de l'avant-garde communiste.

Ainsi, les deux courants fondamentaux dans la classe ouvrière mondiale sont d'un côté le social-impérialisme et de l'autre le communisme révolutionnaire. Entre ces deux pôles viennent un certain nombre de courants et de groupes transitoires qui changent constamment d'apparence et sont toujours en train de se transformer et de se déplacer, allant parfois du réformisme au communisme, parfois du communisme au réformisme. Ces courants centristes n'ont pas et par leur nature même ne peuvent avoir une base sociale bien définie. Cependant que le réformisme représente les intérêts des sommets privilégiés de la classe ouvrière et que le communisme est le porte-drapeau du prolétariat lui-même, le centrisme exprime le processus de transition à l'intérieur du prolétariat, différentes vagues à l'intérieur de ses différentes couches, et les difficultés dans le progrès vers les positions révolutionnaires finales.

C'est précisément pourquoi les organismes de masse centristes ne sont jamais stables ni viables.

Il est vrai qu'il y aura toujours à l'intérieur de la classe ouvrière une couche de centristes constants qui ne veulent pas aller jusqu'au bout avec les réformistes, mais qui ne peuvent pas non plus devenir organiquement révolutionnaires. Un de ces types d'ouvriers centristes honnêtes, en France, était le vieux Bourderon. Un exemple plus brillant et plus frappant - en Allemagne, cette fois - était le vieux Ledebour. Quant aux masses, elles ne restent jamais très longtemps dans cette étape de transition: elles rallient temporairement les centristes puis continuent et rejoignent les communistes ou reviennent aux réformistes - à moins qu'elles ne tombent temporairement dans l'indifférence.

C'est ainsi que l'aile gauche du parti socialiste français s'est transformée en parti communiste, abandonnant en route sa direction centriste. C'est ainsi que le parti social-démocrate indépendant d'Allemagne a disparu, partageant ses adhérents entre le communisme et la social-démocratie.

C'est aussi pourquoi, de la même façon, l'"Internationale 2 1/2" a disparu du monde.

On peut observer le même phénomène dans l'univers syndical: l'"indépendance" centriste des syndicats britanniques qui étaient adhérents à Amsterdam s'est changée en la politique amsterdamienne la plus "jaune" de trahison à l'époque de la grève générale.

Mais la disparition de ces organisations citées ci-dessus en exemple ne signifie pas du tout que le centrisme a dit son dernier mot, comme l'assure la bureaucratie communiste dont l'idéologie est très proche du centrisme. Des organisations de masses et des courants bien définis ont été réduites à néant dans l'immédiat après-guerre quand le mouvement ouvrier européen a reculé. L'aggravation actuelle de la crise mondiale et la nouvelle radicalisation incontestable des masses ont inévitablement conduit à l'apparition de nouvelles tendances centristes à l'intérieur de la social-démocratie, des syndicats et des masses inorganisées.

Il n'est pas exclu que ces nouveaux courants centristes amènent une fois de plus à la surface quelques anciens dirigeants centristes. Mais, une fois de plus, ce ne serait pas pour longtemps. Les politiciens centristes dans le mouvement ouvrier sont comme une poule qui a couvé des œufs de canard et puis se plaint amèrement au bord de I'eau. Ils sont sans vergogne ces enfants qui quittent leur poule l'autonome" et vont nager dans les eaux du réformisme ou du communisme. Si Chambelland veut en prendre la peine, il trouvera facilement autour de lui nombre de poules respectables occupées encore en ce moment à couver des œufs réformistes.

Dans le passé, la bureaucratie ouvrière s'est toujours et partout couverte du principe d'"autonomie", "indépendance", etc. assurant de cette manière leur propre indépendance vis-à-vis des ouvriers; car comment l'ouvrier pourrait-il contrôler la bureaucratie s'il proclamait tel ou tel principe comme son mot d'ordre ? Comme on le sait, les syndicats allemands et britanniques ont depuis longtemps proclamé leur indépendance à l'égard de tous les partis; les syndicats américains en tirent de la fierté aujourd'hui encore. Mais l'évolution du réformisme manifestée auparavant, qui l'a définitivement lié à l'impérialisme, empêche à partir de maintenant les réformistes d'utiliser le label de l'"autonomie" aussi facilement qu'ils l'ont fait dans le passé. Les centristes, qui s'y cramponnent plus que jamais, en ont probablement pris avantage. Car ce n'est pas précisément leur nature de garder jalousement l'"autonomie" de leurs hésitations et de leur duplicité vis-à-vis du réformisme et du communisme ?

Voilà comment l'idée de l'autonomie qui, dans l'histoire des mouvements ouvriers du monde a été avant tout un attribut du réformisme, est aujourd'hui un signe de centrisme. Mais quelle sorte de centrisme ?

Nous avons déjà montré que le centrisme change toujours de position: allant tantôt à gauche vers le communisme, ou à droite vers le réformisme.

Si Chambelland pouvait jeter un coup d'œil sur l'histoire passée de son groupe - seulement depuis le début de la guerre impérialiste - il trouverait facilement confirmation de ce que j'avance ici. Actuellement, les syndicats "autonomes" vont clairement de la gauche à la droite, du communisme au réformisme. Ils ont même rejeté l'étiquette de communisme. C'est ce qui les rapproche des pppistes, qui suivent la même évolution mais de façon plus désorganisée.

Le centrisme, quand il va à gauche et détache les masses du réformisme, remplit une fonction progressiste; il va sans dire que cela ne nous empêche pas de dénoncer dans ce cas aussi la duplicité du centrisme, car, tôt ou tard, la poule progressiste sera abandonnée au bord de l'eau. Quand, d'un autre côté, le centrisme essaie de détacher les ouvriers des objectifs communistes pour faciliter - sous le masque de l'autonomie - leur évolution vers le réformisme, alors le centrisme réalise une tâche qui n'est plus progressiste mais réactionnaire. Tel est actuellement le rôle joué par le Comité pour l'indépendance du syndicalisme.

Mais, "ce sont les mots exacts des staliniens", va répéter Chambelland: Il l'a déjà écrit. Il serait utile de se demander qui - le groupe Chambelland ou l'Opposition de gauche de l'Internationale communiste - conduit la lutte la plus sérieuse et la plus acharnée contre la politique mensongère des staliniens. Mais un fait est certain: la direction de notre lutte est diamétralement opposée à celle de la "lutte" des "autonomistes" parce que nous restons sur la voie marxiste tandis que Chambelland et ses amis poursuivent la voie réformiste. Il est vrai qu'ils ne l'ont jamais fait consciemment, jamais! Mais, en général le centrisme n'a jamais une politique consciente. Est-ce qu'une poule consciente se mettrait à couver des œufs de canard ? Certainement pas.

Comment, dans ce cas, va-t-on nous demander, pouvez-vous accuser de centrisme des pâles opposés comme Monmousseau et Chambelland ? Cela peut apparaÎtre paradoxal cependant seulement à ceux qui ne comprennent pas la nature paradoxale du centrisme lui-même: il n'est jamais le même et ne se reconnaît jamais dans le miroir même quand il y met le nez dessus.

Depuis deux ans, les centristes du communisme officiel ont zigzagué violemment de droite à gauche pendant que Monatte et ses amis allaient de gauche à droite. Les dirigeants de l'Internationale Communiste et de l'Internationale Syndicale Rouge ont du agir à l'aveuglette pour retenir la vague qu'ils avaient déchainée. Terrifiés par les bonds aventuristes, les centristes du type Chambelland ont rapidement courbé l'échine devant la nouvelle vague qui se forme à l'horizon. Dans une telle période de transition, entre deux flux, ce qui est d'abord lessivé c'est le camp centriste dans lequel sont nés des mouvements disparates allant dans des sens différents. Il n'en est pas moins vrai que Chambelland - ou pour serrer la réalité de plus près - Monatte et Monmousseau ne sont rien que les deux côtés d'une même pièce.

Je pense qu'ici il est nécessaire de rappeler comment les dirigeants actuels de la C.G.T.U. et du parti communiste envisageaient la question il y a à peine six ans, quand ils étaient en fait à la tête du parti officiel et avaient déjà commencé - soit dit en passant - leur lutte contre le trotskysme". Au mois de janvier 1924, après le malheureux meeting sanglant de la Maison des syndicats, les dirigeants pressés de se dissocier de toute responsabilité pour l’action du parti, mais aussi pour le parti lui-même, ont écrit dans la solennelle "Déclaration de la C.G.T.U." :

En ce qui concerne l'autonomie organique et administrative des parties et sectes en rapport avec l'autonomie de la Confédération, les organes de la C.G.T.U. n'ont pas eu à discuter du meeting que la confédération de la Seine et la Jeunesse du parti communiste ont organisé sous leur propre responsabilité. Quel que soit le caractère des meetings organisés ou des activités entreprises par des partis, sectes ou groupes extérieurs, le comité exécutif et le bureau de la confédération n'ont pas l'intention d'abdiquer leur pouvoir aujourd'hui plus qu'hier. Ils sauront préserver leur contrôle et leur maîtrise sur l'activité de la confédération contre toutes attaques de l'extérieur (..]
La C.G.T.U. n'a ni le droit ni le pouvoir d'appliquer une censure à un quelque groupe extérieur que ce soit, à leurs programmes et leurs objectifs ; elle ne peut en interdire aucun sans violer son indispensable neutralité pour manifester un favoritisme entre deux partis en conflit.
Monmousseau, Sémard, Racamond, Dudilieux, Berrar"

Voilà le document - réellement incomparable qui restera pour toujours un monument de clarté communiste et de courage révolutionnaire! Et nous lisons au bas de ce document les signatures de Monmousseau, Sémard, Racamond, Dudilieux et Berrar. Je pense que les oppositionnels de gauche français devraient non seulement publier intégralement cette "déclaration", mais aussi lui donner la publicité qu'elle mérite. Car personne ne sait quelles surprises l'avenir nous réserve! Pendant les années qui nous séparent de la signature de la "déclaration" dans laquelle Monmousseau, Sémard, et compagnie annonçaient leur neutralité la plus absolue à l'égard du parti communiste et des autres sectes, ces dirigeants communistes n'ont pas réalisé peu d'actes d'héroïsme révolutionnaire. En particulier, ils ont bien appliqué la politique du comité anglo-russe qui reposait complètement sur la fiction de l'autonomie; le parti de Mc Donald et Thomas était une chose- disait Staline -, mais les syndicats de Thomas et Purcell une autre bien différente. Après que Thomas, avec l'aide de Purcell, ait fait des centristes communistes des laquais, ces derniers ont pris peur d'eux-mêmes".

Hier encore Monmousseau réclamait que les syndicats soient également indépendants de toutes les sectes et partis. Aujourd'hui il veut que les syndicats ne soient que l'ombre du parti, transformant ainsi les syndicats en sectes! Qui est le Monmousseau d'aujourd'hui ou Monmousseau numéro deux ? C'est Monmousseau numéro un qui, par peur de lui-même s'est retourné comme un gant. Qui est Chambelland ? C'est un communiste d'hier qui, terrifié par Monmousseau numéro deux, s'est jeté dans les bras de Monmousseau numéro un.

Ne saute-t-il pas aux yeux que nous avons ici deux variétés de la même espèce ou deux étapes de la même confusion ? Monmousseau essaie de faire peur aux travailleurs avec le fantôme de Chambelland; Chambelland essaie d'effrayer les ouvriers avec le fantôme de Monmousseau. En réalité, cependant, chacun ne fait que se regarder dans la glace en tendant le poing.

Voilà comment sont réellement les choses, si on considère la question de plus près que Le Cri du Peuple - où il y a plus de cri que de peuple.

Le communisme est l'avant-garde de la classe ouvrière unie par le programme de la révolution socialiste. Une organisation de ce type n'existe pas en France. On peut seulement en trouver des éléments et partiellement des débris. Quiconque ose assurer aux ouvriers qu'une telle organisation n'est pas nécessaire pour eux, que la classe ouvrière se suffit à elle-même, qu'elle est suffisamment mûre pour pouvoir se passer de la direction de sa nouvelle avant-garde - est un vil flatteur, un courtisan du prolétariat, un démagogue, pas un révolutionnaire. Il est criminel d'enjoliver la réalité. Il faut dire aux ouvriers la vérité et il faut qu'ils s'habituent à aimer la vérité.

Chambelland se trompe sérieusement s'il pense que les communistes sont au "centre", entre Monmousseau et lui, Chambelland. Non, les communistes sont au-dessus des deux. La position du marxisme est bien au-dessus de toutes les variétés du centrisme et au-dessus du niveau de toutes ses erreurs. Les syndicats peuvent être transformés en organes des masses et pourvus d'une véritable direction révolutionnaire seulement par l'unique courant dans la classe ouvrière qui examine chaque question sérieusement, dont le sang et la moelle sont imprégnés de la compréhension marxiste du rapport entre la classe et son avant-garde révolutionnaire. Sur cette question fondamentale, il n'y a pas de place pour la moindre concession ou pour quoi que ce soit qui ne soit pas dit.

Ici plus qu'ailleurs, la clarté est nécessaire.


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