1921

Texte traduit en 1974 par Pierre Pascal d’après le compte rendu sténographique du Xe congrès du parti communiste russe, Desiati siezd PCR (b), Stenografitcheskii otchiot, institut de marxisme-léninisme près le Comité central du parti communiste d’Union soviétique, édition d’État de littérature politique, Moscou, 1963. Mise en ligne par La bataille socialiste.


Thèses de l'Opposition Ouvrière

18 janvier 1921



Situation générale

  1. 1. Les résolutions des congrès panrusses des syndicats ont clairement fixé le rôle et les tâches des syndicats à notre époque de transition. Le premier congrès panrusse des syndicats qui s’est tenu en janvier 1918 a ainsi défini leurs tâches :
    « Actuellement les syndicats doivent axer leur travail sur les problèmes de l’organisation économique. Les syndicats, en tant qu’organismes de classe du prolétariat établis sur le “principe de la production” doivent organiser la production et relever les forces détruites du pays. »
    Le deuxième congrès a affirmé en février 1919 que « les syndicats, lors de leur travail commun avec les soviets dans le domaine du renforcement et de l’organisation de l’économie, sont passés du stade du contrôle de la production à celui de son organisation et ont pris une part active aussi bien à la gestion d’entreprises particulières qu’à la direction de toute la vie économique du pays ».
    La fin de cette résolution conclut : « Par leur activité directe dans tous les domaines du travail soviétique, par le fait qu’ils peuvent donner naissance à des organismes d’État, les syndicats doivent éduquer aussi bien leurs propres organisations que les masses ouvrières ; ils doivent les préparer non seulement à la gestion de la production mais aussi à la direction de l’appareil d’État. »
    Le troisième congrès qui a eu lieu en avril 1920 a formellement confirmé les principales décisions des deux congrès précédents; il a donné une série d’indications et de recommandations concrètes aux syndicats sur la façon dont ils doivent participer à l’organisation de l’économie et il a réduit le nombre des problèmes fixés par les résolutions des premier et deuxième congrès. Le programme du Parti communiste russe, accepté lors du VIIIe congrès du Parti en mars 1919, a défini de façon particulièrement nette les tâches concrètes des syndicats.
    La section « économie » du programme du PCR contient dans son point 5 les mots suivants :
    « L’appareil organisationnel de l’industrie spécialisée doit s’appuyer en premier lieu sur les syndicats… Ceux-ci, qui font déjà partie, conformément aux lois de la République soviétique et à la pratique qui s’est instaurée, de tous les organismes centraux et locaux de gestion de l’industrie, doivent parvenir à concentrer en leur pouvoir la gestion de l’économie dans son ensemble. »
  2. Les problèmes de la construction économique ayant remplacé ceux de la guerre et les méthodes militaires de travail s’étant muées en procédés démocratiques, une crise est apparue dans les syndicats ; elle s’exprime par le fossé séparant le travail quotidien des syndicats des tâches fixées par les résolutions des congrès et confirmées par le programme du Parti. Lors des deux dernières années, la pratique des organismes du Parti et de ceux de l’État a été de diminuer systématiquement le travail des syndicats et de réduire pratiquement à zéro l’influence des syndicats ouvriers dans l’État soviétique. Le rôle des syndicats dans l’organisation et la gestion de la production a été ravalé à celui d’un bureau d’information, ou de placement des travailleurs aux postes administratifs; il n’existe aucune coordination entre les organismes d’État et les syndicats; les organisations du Parti sont débordées par les conflits. Un aperçu de la situation de la presse syndicale donne une bonne illustration de la position des syndicats eux-mêmes. Les syndicats ne possèdent encore ni papier ni presse à imprimer. Les revues des syndicats les plus puissants sortent avec plusieurs mois de retard. Les imprimeries d’État font toujours passer en dernier le travail des syndicats.
  3. Cet affaiblissement du rôle et de la signification des syndicats se produit au moment où l’expérience des trois dernières années de la révolution prolétarienne prouve qu’ils ont totalement suivi, et avec conséquence, une ligne communiste, qu’ils ont attiré de nombreux ouvriers sans parti, où il est clair pour tous que la réalisation du programme du PCR dans notre pays (dont la population est composée en majorité de petits producteurs) exige une organisation de masse, solide, pourvue d’autorité et accessible pour de larges couches du prolétariat. La réduction de la signification et du rôle concret des syndicats en Russie soviétique signifie l’apparition d’une haine de classe dirigée contre le prolétariat qui doit être immédiatement éliminée.

Tâches immédiates et activité des syndicats

  1. Pour la première fois est donnée à la république des Travailleurs la possibilité réelle de connaître un moment de « répit », d’abandonner la sanglante lutte armée contre la contre-révolution interne et souterraine, contre l’impérialisme mondial, et de concentrer toutes les forces du pays afin de surmonter la ruine économique et de relever le potentiel producteur. L’expérience de quatre années de révolution et de trois années et demie de lutte et de construction soviétiques enseigne que la réalisation des tâches posées n’a été réussie que dans la mesure où de larges couches des masses ouvrières ont participé à leur mise en pratique. Nous devons prendre cette expérience en considération et nous devons agir de telle sorte que les masses ouvrières soient directement concernées par la gestion de l’économie.
  2. Une victoire sur la désorganisation économique — c’est-à-dire le relèvement des forces productives de notre pays — n’est possible que si un changement profond du système existant et des procédés d’organisation et de gestion de l’économie est effectué. Le système qui consiste à s’appuyer sur une machine bureaucratique encombrante pour rétablir l’économie empêche toute initiative créatrice de la part des producteurs organisés dans les syndicats. Une certaine dualité dans la gestion de l’économie a été introduite du fait que les fonctionnaires, les personnes nommées d’office, des spécialistes douteux mènent la politique économique de façon bureaucratique sans faire appel aux producteurs organisés; des conflits constants sont ainsi engendrés entre les comités d’usine et leurs directions, entre les syndicats et les organisations économiques. Toutes les conditions créées par ce système freinent l’apparition d’enthousiasme pour la production chez les masses laborieuses et constituent un obstacle à leur participation active et systématique à la lutte contre la désorganisation économique. Il faut donc définitivement modifier cette situation.
  3. Actuellement se fait jour en Union soviétique une tendance à ne pas mettre en pratique les résolutions du programme du Parti relatives au rôle et aux tâches des syndicats ; ceci témoigne du fait qu’il n’existe aucune confiance réelle dans les forces de la classe ouvrière. Les éléments de l’avant-garde consciente de la classe ouvrière, les communistes organisés, doivent énergiquement s’efforcer de surmonter ce manque de confiance et d’éliminer la routine bureaucratique dans le Parti.
    Les syndicats ont expliqué à la majorité des producteurs que la défense réelle de leurs intérêts de classe à notre époque réside dans la victoire sur la désorganisation économique et dans le redressement des forces productives de la république, ce qui impose la suppression du système actuel ; en fait l’existence même de la classe ouvrière de notre pays dépend du succès de la réalisation des tâches économiques. L’approche bureaucratique des problèmes de la reconstruction économique ne permet pas d’obtenir les résultats maximum dans la production, ce qui provoque discorde, manque de confiance et démoralisation dans les rangs des ouvriers.
  4. La situation économique difficile de notre pays, caractérisée par la pénurie de métaux, de combustibles, l’insuffisance d’équipements de toutes sortes et de matières premières, exige que des mesures soient rapidement prises afin d’éloigner la catastrophe menaçante. Afin de relever la productivité, il paraît capital de mener dans les organisations ouvrières une politique économique fidèle à la ligne des syndicats et des unions de production, et de leur accorder une influence décisive dans les organismes économiques d’État chargés d’assurer le rassemblement et la répartition des moyens matériels du pays. La direction de l’économie apparaît être en même temps le gouvernement des masses ouvrières. L’organisation et la gestion de l’économie par les unions de production permettent d’établir une direction unique et de supprimer les antagonismes entre les masses ouvrières et les spécialistes ; théoriciens et praticiens disposent ainsi d’une grande liberté pour organiser et administrer leurs secteurs.
  5. Les unions professionnelles et les unions de production constituent le noyau d’une organisation économique collectiviste ; elles sont établies sur la base de la démocratie ouvrière, du principe de l’élection et de la responsabilité de tous les organes à tous les échelons. Lors de leur existence, les syndicats ont acquis suffisamment d’expérience et formé de nombreuses personnes douées de capacités et de talents administratifs et économiques. Des « ouvriers-managers » dirigent des branches entières de l’économie : industrie militaire, constructions mécaniques, métallurgie. Des organisations collégiales ou de simples « ouvriers-managers » s’occupent de plusieurs centaines d’entre¬prises industrielles complexes. Mais les dirigeants de ces entre¬prises, tout en étant les représentants des syndicats et des organismes économiques, ne sont responsables que devant ces derniers et non devant les organismes qui les ont nommés. Les syndicats ne peuvent même pas leur demander des comptes. Ce phénomène serait supprimé par l’union dans les syndicats de la direction et de la base.
  6. Il est absolument indispensable d’abandonner le système actuel de gestion bureaucratique coupée de l’initiative des masses laborieuses ; il faut commencer par renforcer les cellules de base des syndicats et des unions de production (comités ouvriers de fabrique et d’usine) en leur fixant comme but de se préparer à la gestion directe de l’économie : ainsi pourrait être réalisé avec succès le passage du stade actuel de la collaboration passive avec les organismes économiques à celui de la participation active, consciente et créatrice à la direction de toute la vie économique du pays. Pour accélérer ce passage, il est nécessaire de prendre les mesures suivantes :
    1. procéder à une délimitation précise entre les différents syndicats selon les types de production ;
    2. renforcer les moyens techniques, matériels et humains des syndicats afin de les rendre capables de remplir leurs nouvelles tâches ;
    3. choisir les ouvriers des syndicats et des comités ouvriers en fonction de leurs capacités à résoudre les problèmes concrets des syndicats. Il revient à la base, sous le contrôle des syndicats, d’effectuer ce choix;
    4. personne ne doit être nommé à un poste de l’administration économique en dehors du syndicat ;
    5. aucun des candidats proposés par le syndicat ne peut être écarté ; le Conseil supérieur de l’économie et ses organismes sont obligés de le retenir;
    6. tous les ouvriers nommés ou proposés par les syndicats sont responsables devant eux et révocables à tout moment;
    7. les syndicats, reconnus capables par le Conseil supérieur central des syndicats d’assurer directement la gestion de certaines branches industrielles, commencent immédiatement ce travail quel que soit le degré de préparation des autres syndicats.
  7. Les syndicats doivent accorder toute leur attention aux fabriques et aux usines, aux entreprises et aux établissements ; ils doivent développer l’activité et la conscience des ouvriers sur leurs lieux de travail. Les syndicats doivent donc être des écoles de communisme. Ils doivent organiser la production de façon telle que les ouvriers deviennent des édificateurs conscients du communisme en l’établissant sur la division rationnelle du travail alors qu’ils étaient auparavant les appendices d’une machine économique morte. La moindre vis du serreur de boulons, le moindre fil du tisserand, le moindre clou du forgeron, la moindre brique du maçon doivent servir de fondation et de ciment à l’établissement de nouvelles relations de production. L’éducation communiste doit être effectuée sur ces bases.

La gestion de l’économie

A. Indications générales.

  1. Les formes achevées de l’organisation de la gestion de l’économie et le système définitif des relations mutuelles entre les différents organismes économiques doivent conduire les syndicats et les unions de production actuels à concentrer entre leurs mains la gestion de l’économie dans son ensemble, en tant que tout indivisible.
  2. La concentration de la gestion de toute l’économie de la république ne sera possible que si tous les organes de gestion économique — centraux et locaux — sont élus par les représentants des ouvriers organisés. Ainsi pourraient être réalisées l’unité de commandement et de volonté nécessaire à l’organisation de l’économie et la possibilité réelle pour les masses ouvrières d’influencer par leurs initiatives le développement du pays.
  3. L’organisation de la gestion de l’économie dans son ensemble appartient au Congrès panrusse des producteurs, réunis dans les syndicats de production : ce Congrès élit l’organe central dirigeant l’économie de la république :
    1. les congrès panrusses des unions de production de branches et secteurs économiques donnés élisent leurs organismes directeurs ;
    2. les congrès locaux des syndicats et des unions de production élisent les organismes directeurs au niveau des régions, des provinces, des districts et des rayons. Ainsi peuvent s’allier le centralisme de la production et l’initiative locale. Les sections des organes directeurs des régions, provinces, districts, rayons se réunissent en unions professionnelles.
  4. Les entreprises, créées selon le principe de la production, doivent se grouper afin de mieux utiliser les moyens techniques et matériels (groupements, glavk1). Les entreprises de même nature qui se trouvent dans la même ville ou le même village reçoivent une direction unique créée par le syndicat ; celles qui sont dispersées géographiquement ont une direction nommée par les congrès de leurs comités ouvriers, convoqués par les syndicats.

B. Organisation des comités ouvriers dirigeant les entreprises.

  1. Tous les ouvriers et employés occupés dans les entreprises et les institutions de la république, étant membres des syndicats et des unions de production, doivent participer activement à la gestion de l’économie afin d’assurer au plus vite des bases socialistes à l’organisation du travail et de la production.
  2. Tous les ouvriers et les employés, sans distinction d’emploi ni de profession, travaillant dans des unités économiques distinctes (telles que fabriques, usines, puits de mines, entreprises de transport et de communications, entreprises agricoles) disposent directement des richesses se trouvant sous leur direction ; ils sont responsables de leur bonne conservation et de leur utilisation rationnelle devant tous les travailleurs de la république.
  3. Participant à l’organisation de la gestion de leur entreprise, ouvriers et employés en élisent l’organe directeur : le comité ouvrier.
  4. Le comité ouvrier constitue le maillon organisationnel primaire d’une union de production donnée ; il est formé sous le contrôle de cette union.
  5. Les tâches du comité ouvrier, chargé de diriger une usine ou une branche économique, sont les suivantes :
    1. direction de l’activité de production de tous les ouvriers et employés de l’unité économique donnée ;
    2. attention accordée à tous les besoins des producteurs.
    Selon les dispositions et les instructions du syndicat, les membres du comité doivent se répartir le travail de gestion de l’économie de façon à fixer la responsabilité personnelle de chacun parallèlement à la responsabilité collective reposant d’abord sur le président.
  6. Les travailleurs d’une entreprise donnée, sous la responsabilité et la direction du comité ouvrier et du syndicat, élaborent et approuvent l’activité de l’entreprise, son programme de travail et son organisation interne dans les limites des dispositions législatives existantes et des tâches confiées.

C. Organisation de la vie quotidienne des ouvriers.

  1. En vue de relever notre économie, il est absolument nécessaire de verser une partie des salaires en nature : cela permettra d’élever la productivité du travail et d’améliorer la vie quotidienne des producteurs. Toutes les mesures énoncées ci-dessous doivent être liées par un système de barèmes et doivent s’intégrer aux salaires payés en nature :
    1. suppression du paiement des rations et des objets de consommation d’usage courant donnés aux travailleurs selon un système de tickets et de bons des magasins de distribution ;
    2. suppression du paiement des repas des ouvriers et de leurs familles, des bains, des tramways, du théâtre, des loyers, du chauffage et de l’éclairage ;
    3. concentration des institutions militaires et soviétiques afin de procurer des logements aux ouvriers là où le problème se pose avec acuité ;
    4. réparation des logements ouvriers et recours aux moyens des entreprises dans la mesure où cela ne les empêche pas de remplir les tâches fondamentales de la production ;
    5. reconnaissance de l’importance de la construction de cités ouvrières et de « communes » ; inscription dans le programme du Komgosor pour la période à venir de la construction de nombreux logements ouvriers ;
    6. organisation de trains et de tramways spéciaux dont les horaires coïncident avec ceux des usines ;
    7. mesures visant à ravitailler en priorité les ouvriers en produits de grande consommation ;
    8. simplification et accélération de la réception des vêtements de travail, des primes, etc. ;
    9. organisation auprès des entreprises de cordonneries et de teintureries afin d’aider les ouvriers ; les entreprises doivent soutenir ces ateliers aussi bien en ce qui concerne leur équipement que leurs possibilités d’approvisionnement en matières premières indispensables ;
    10. assistance technique des entreprises à l’économie communale lorsqu’il existe une exploitation communale de potagers, etc. ;
    11. réparation des machines agricoles par les entreprises dans les régions rurales.
  2. Toutes ces mesures doivent être prises en considération lors de l’établissement du budget des entreprises (budget monétaire et comptes exprimés en nature). Toutes les mesures qui ont été énoncées ci-dessus doivent être réalisées en premier lieu dans les entreprises nationalisées ; dans les entreprises privées et artisanales, elles le sont avec la permission du syndicat.
    Il est nécessaire d’introduire les mesures concernant l’ensemble d’une entreprise en fonction de ses résultats ; les mesures concernant les ouvriers doivent être considérées comme des récompenses et être attribuées en priorité aux meilleurs.

Le président du CC du syndicat panrusse des métallurgistes : Chliapnikov ; le vice-président : M. Vladimirov ; le secrétaire : A. Skliznev ; membres : I. Koriakine, V. Plechkov, S. Medvedev. Direction centrale des usines d’artillerie : membre du CC et président : A. Tolokontsev ; membres : P. Borissov, G. Bruno, Ia. Koubychkine. Vice-président du soviet de l’industrie de guerre : K. Orlov. Directeur du glavk de l’aviation : Mikhailov. Directeur de l’usine d’État de constructions mécaniques (Gomza) : A. Vassiliev. Le président de la direction centrale de l’industrie lourde : I. Kotliakov. Le président de la direction centrale de l’Union des usines de constructions mécaniques moyennes : I. Barouline. Le président de la direction de l’usine Sormovski : Tchernov-Grechnev. Membre du Comité de la section moscovite du VSRM : N. Ivanov. Le directeur du Département de la propagande de production du VSRM : N. Kopylov. Le président du CC du syndicat panrusse des mineurs : A. Kisselev ; membres : M. Mikov, S. Lossev, V. Sivert, S. Aroutouniants, A. Gorbatchev, A. Storojenko. Membre du CC des mineurs et membre du collège du Conseil des mines et: du Conseil supérieur de l’économie : V. Strokine. Le président du Comité de rayon de Kizelov des mineurs : I. Ialounine ; membres : S. Rytchkov, A. Mironov, I. Lagounov, P. Fedourine, A. Zarboudaiev. Le président du CC du syndicat des ouvriers du textile : I. Koutouzov. Le président du CC du syndicat des travailleurs de la terre : N. Kouriak ; membre : Khitrov. Le président de la  commission provinciale de Koursk pour l’approvisionnement des ouvriers : Izvorine. Le membre de la commission de contrôle du Parti près le CC du PCR : Tchelychev.

18 janvier 1921

Imprimé en 1921 en brochure distincte pour les délégués du Congrès. Imprimé d’après le texte de la brochure.


Note

1 Les « glavk » correspondent à des directions de ministère.


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