1966

Lin Biao (1907-1971), originaire de Huanggang, Province de Hubei a été élu en mai 1958, le Vice-Président du Comité Central et membre du Bureau Politique du Parti communiste chinoise. Dans 1959, il était fait le Ministre de Défence. On a dit que pendant le ‘la révolution culturelle’ il a tenté un coup d'état dans l’intention d’usurper la direction du Parti et que, quand son plan a été exposé, il a fui le pays le 13 septembre, 1971. Selons la version officielle du Parti, il est mort quand son avion s’est écrasé dans Ondorhan, Mongolie. En aôut 1973 le Comité Central du CPC a décidé de l’expulser posthumement du Parti.


Discours du camarade Lin Piao au rassemblement en l’honneur du 17e anniversaire de la fondation de la République populaire de Chine

(1er octobre 1966)

Camarades et amis,

C’est aujourd’hui la fête grandiose qui marque le dix-septième anniversaire de la République populaire de Chine, Au nom du président Mao, notre grand dirigeant, du Comité central du Parti et du gouvernement de la République populaire de Chine, je salue très chaleureusement nos ouvriers, paysans et soldats, nos enseignants, étudiants et élèves révolutionnaires, notre Garde rouge révolutionnaire et les autres organisations militantes révoutionnaires de nos jeunes et adolescents, le peuple révolutionnaire de toutes nos nationalités et tous nos cadres révolutionnaires, et j’exprime mes souhaits sincères de bienvenue aux amis venus des différents pays du monde!

La République populaire de Chine fut fondée voici dix-sept ans. Ce furerent dix-sept ans peu communes. Dix-sept années de prodigieuses transformations en Chine. Dix-sept années de prodigieuses transformations dans le monde.

Le camarade Mao Tsétoung a dirigé notre peuple dans sa révolution, tout le long d’un chemin sinueux, jalonné d’extrêmes difficultés. Les ennemis de l’intérieur et de l’exterieur étaient puisantes, mais le peuple chinois a quand même fini par renverser et les chasser. Les impérialistes dirigés par les Etats-Unis, les réactionnaires et les révisionnistes modernes, ces tigres en papier, ont été tous mis à mal par le peuple chinois et les autres peu;ples révolutionnaires.

En une courte période de dix-sept années, le peuple chinois a radicalement changé la physionomie du pays. C’est là un magnifique exploit des masses populaires chinoises dirigées par le camarade Mao Tsétoung. Nous sommes convaincus que les peuples et les nations opprimés du monde sauront, conformément aux conditions de leurs pays, emprunter la voie qui leur est propre et arracher la victiore finale, comme l’a fait le peuple chinois.

Nous célébrons, aujourd’hui, cette grandiose fête au moment où la Grande Révolution culturelle prolétarienne est en plein essor. Celle-ci est une grande révolution toute nouvelle, créatrice, entreprise par le prolétariat après la prise du pouvoir de responsables du Parti engagés dans la voie capitaliste, à balayer de notre société tous les génies malfaisants, à detruire l’ancienne pensée, l’ancienne culture, les anciennes mœurs et coutumes du prolétariat, afin d’affermir encore la dictature du prolétariat et de développer le système socialiste. L’expérience historique de la dictature du prolétariat, acquise sur le plan international, nous enseigne que si nous n’agissions pas de cette façon, la domination révisionniste ferait son apparition et la restauration du capitalisme ds produirait. Et dans ce cas, notre pays retomberait dans son ancienne voie coloniale et semi-coloniale, féodale et semi-feodale; l’impérialisme et la réaction remmetteraient alors notre peuple sous leur férule. L’importance de norte grande révolution culturelle est donc évidente.

Les masses populaires, des centaines de millions d’hommes, sont maintenant mobilisées. Le peuple révolutionnaire rayonne de joie et d’une légitime fierté, la bourgeoisie réactionnaire est complètement discréditée. Nous marchons en avant. Nous avons déjà jeté les bases d’une victoire grandiose.

La Grande Révolution culturelle prolétarienne stimule la révolutionnairisation idéologique de l’homme et constitue donc une puissante force motrice du développement de notre production socialiste. Cette année est la première année du troisième plan quinquennal. Il est à prevoir que les plans de production seront dépassés; et dans l’agriculture, nous aurons une nouvelle bonne récolte. Dans le domaine de la science et de la technique, notre pays s’est lancé à l’assaut de cimes nouvelles. Jamais notre grande patrie n’a été si prospère, si dynamique. Jamais notre défense nationale n’a été si puissante.

Le président Mao a depuis longtemps indiqué que, pendant toute la période historique du socialisme, subsistent la lutte des classes entre le prolétariat et la bouargeoisie, la lutte entre la voie socialiste et la voie capitaliste. La Grande Révolution culturelle prolétarienne n’est autre qu’une nouvelle étape de la lutte opposant ces deux classes et ces deux voies. Dans cette révolution se poursuit toujours la lutte entre la ligne révolutionnaire prolétarienne, représentée par le président Mao, et la ligne bourgeoise opposée à la révolution. Ceux qui s’en tiennent à la ligne erronée ne sont qu’une petite poignée, ils se coupent du peuple, s’opposent au peuple et à la pensée-maotsétoung, et sont de ce fait voués à l’échec.

Camarades et amis,

Une situation excellente règne dans le monde, aujourd’hui. Les grands boulversements que l’univers a connus ces dernièrs années montrent que l’imperialisme dirigé par les Etats-Unis, le révisionnisme moderne et la réaction des dirrérents pays n’en ont plus pour longtemps.

L’impéralisme américain s’évertue à trouver une issue par le déclenchement d’une guerre mondiale. Il nous faut prendre cela au sérieux. Le foyer de la lutte à l’heure actuelle se trouve au Vietnam. Toutes nos dospositions sont prises. Prêts à consentir les plus grands sacrifices nationaux, nous sommes résolus à soutenir fermement le peuple frère vietnamien, dans son combat jusqu’à la victoire totale cans la guerre de résistance contre l’agression américaine et pour le salut de la patrie. Les impérialistes, avec les révisionnistes modernes, ayant pour centre la direction du Parti communiste de l"Union soviétique, agissent en collusion et s’emploient à mainigancer de fauduleuses négotiations de paix; leur but est d’étouffer les flammes rugissantes de la guerre révolutionnaire nationale menée par le peuple vietnakien contre l’impérialisme américain, les flammes ruigissantes des luttes révolutionnaires nationales des pays d’Asie, d’Afrique et d’Amérique latine et celles de la révolution mondiale. Leur complot n’aura aucune chance de succès, si les yeux des peuples du monde se sessillent. Il y a vingt ans, le président Mao a dit que les peuples du monde entier devaient former un front uni contre l’impérialisme américain pour vaincre ce dernier. C’est sur cette voie qu’avancent aujourd’hui les peuples révolutionnaires du monde.

Le président Mao a dit: “Que les peuples du mond entier n’écoutent que leur courage, qu’ils osent livrer combat, qu’ils bravent les difficultés, qu’ils avancent par vagues successives, et le monde entier leur appartiendra. Les monstres seeront tout anéantis.” C’est cela l’avenir du monde, indubitablement.

Le peuple chinois continuera de porter haut levés le drapeau de marxisme-léninisme et celui de l’internationalisme prolétarien et, de concert avec les marxistes-léninistes du monde et les pays, mènera jusqu’au bout et la lutte contre l’impérailismne américain et ses laquais et la lutte contre le révisionnisme moderne ayant la direcrion du P.C.U.S. pour centre.

Camarades et amis,

Toutes nos réalisations, toutes nos victoires, nous les devons à la direction clairvoyante du président Mao; ce sont autant de victoires de la pensée-maotsétoung. Nous devons nous servir de la pensée-maotsétoung pour unifier la pensée au sein du Parti tout entier et la pensée de tout notre peuple. Nous devons brandir bien haut le grand drapeau rouge de la pensée-maotsétoung et donner, à l’échelle nationale, encore plus d’ampleur et l’application vivantes des œuvres du président Mao. Nous devons transformer tout le pays en une grande école de la pensée-maotsétoung. Nous devons faire de norte grande patrie un pays encore plus puissant et encore plus prospère. Voilà ce dont notre peuple a besoin, voilà aussi ce que les peuples du monde attendent de nous.

Vive le peuple de différentes nationalités de Chine!

Vive la grande union des peuples du monde!

Vive la République populaire de Chine!

Vive le Parti communiste chinois!

Vive l’ivincible pensée-maotsétoung!

Vive notre grand dirigeant, le président Mao! Qu’il vive longtemps! Qu’il vive très longtemps!


Source: La Grande Révolution culturelle prolétarienne, Recueil de documents importants. pp. 299-309. Editions en langues étrangières: Pékin (1970)


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