David Rousset rejoint le mouvement trotskyste lors de sa constitution en 1931 et travaille au sein du Parti Socialiste S.F.I.O. Secrétaire des Étudiants socialistes de 1933 à 1935.

En 1936, il participe à la constitution du Parti Ouvrier Internationaliste (trotskyste), et est élu à sa direction. Il dirigera l'activité anti-coloniale du Parti. En 1938, Il participa à la conférence de fondation de la IV° Internationale. Mais il fut de ceux qui refusèrent de suivre les consignes de l'Internationale d'adhérer au Parti Socialiste Ouvrier et Paysan de M. Pivert, ce qui aboutit à l'effondrement du P.O.I. (1939).

Au début de la guerre, Rousset participa à la reconstitution du P.O.I. et fût membre de sa direction. En octobre 1943, il fut arrêté et déporté en conséquence de l'activité du P.O.I. en direction des troupes allemandes (bulletin Arbeiter und Soldat).

Rescapé des camps nazis, Rousset publia L'univers concentrationnaire (prix Renaudot) en 1945, puis Les jours de notre mort, qui eurent un grand écho.

Politiquement, Rousset était alors un des chefs de file des « droitiers » du Parti Communiste Internationaliste qui avait succédé au P.O.I. En 1946, il rompt avec le P.C.I. et le mouvement trotskyste et s'engage dans le Rassemblement démocratique révolutionnaire qui ne dura pas.

Durant les années 50, Rousset se mobilisa sur le terrain de la solidarité internationale (Espagne, Russie, Chine, Grèce...). Il fut aussi actif contre la répression menée par la France en Algérie.

Ultérieurement, Rousset se rapprocha du gaullisme, jusqu'à devenir député de 1968 à 1973. Il termina sa carrière politique comme éditorialiste spécialisé en politique internationale.