1913

R. Luxemburg répond aux critiques de "l'Accumulation du Capital"...


Critique des critiques

Rosa Luxemburg

2


II

« Toute société dont la population s'accroît doit agrandir chaque année soir appareil de production. Cet impératif vaut pour la société socialiste future comme pour la société capitaliste du présent, la même nécessité régissait la production marchande simple ou l'économie paysanne du passé qui produisait pour la consom­mation personnelle » (Neue Zeit, loc. cit., p. 834).

Ici nous avons la clé de la solution du problème de l'accumulation par Bauer. Pour accumuler, le capital a besoin d'un marché toujours élargi qui permet la réalisa­tion de la plus-value. Où trouver ce marché élargi ? Bauer répond :

« La population de la société capitaliste s'accroît comme toutes les autres populations, de ce fait la demande de marchandises augmente, et l'accroissement de la population constitue la base de l'accumulation en général. » Dans le mode de production capitaliste l'accu­mu­lation du capital tend à s'adapter à l'accroissement de la population » (loc. cit., p. 871).

De ces prémisses Bauer déduit avec conséquence le mouvement caractéristique du capital et ses formes.

Tout d'abord il constate un état d'équilibre entre la production et la population, défini par la ligne médiane autour de laquelle gravitent les conjonctures.

Bauer suppose par exemple que la population s'accroît tous les ans de 5 %.

« Pour que l'équilibre se maintienne, le capital variable doit s'accroître tous les ans de 5 %. » Mais le progrès technique transforme la composition organique du capital, le capital constant (moyens de production morts) augmentant par rapport au capi­tal variable (salaires pour la force de travail) ; pour faire apparaître ce phéno­mène, Bauer fait croître le capital constant deux fois plus vite que le capital variable, c'est-à-dire chaque année de 10 %. Il construit sur ces données ses tableaux « irréfuta­bles » ; nous connaissons déjà ses calculs et nous nous intéresserons désormais uni­que­ment au contenu économique des tableaux. Bauer y montre tant bien que mal l'accroissement équilibré et sans heurts de tout le produit social, et il conclut :

« L'é­lar­gissement du champ de la production, condition fondamentale de l'accumu­lation, est donné ici par l'accroissement de la population » (loc. cit., p. 869).

Pour maintenir cet « état d'équilibre » grâce auquel l'accumulation se poursuit sans difficulté il y a donc une condition essentielle : il faut que le capital variable s'accroi­sse au même rythme que la population. Arrêtons-nous un instant pour exami­ner la découverte fondamentale de Bauer, la loi de l'accumulation.

Dans son exemple la population s'accroît tous les ans de 5 % par conséquent le capital variable doit s'accroître également de 5 %. Mais que signifie ce parallèle ? Le « capital variable » est l'expression d'une valeur, il com­prend la somme des salaires payés aux ouvriers, représentée par une certaine valeur en argent. Celle-ci peut correspondre à des quantités variables de biens de consom­mation. Si l'on suppose un progrès technique général, donc une productivité crois­sante du travail, la somme de capital variable correspondant à une quantité donnée de biens de consommation diminuera constamment. Ainsi, si la population s'accroît tous les ans de 5 %, il suffit que le capital variable s'accroisse par exemple de ¾, de 4 ½, de 4 ¼ ou de 4 % pour que soit maintenu le même niveau de vie. Or Bauer suppose un progrès technique général, ce qu'il met en évidence en faisant croître le capital constant deux fois plus vite que le capital variable. A partir de ce présupposé, l'idée d'un accroisse­ment du capital variable parallèle à l'accroissement de la popu­lation n'est concevable que dans un seul cas : celui où malgré un progrès technique rapide et constant dans toutes les branches de la production, en d'autres termes malgré la productivité croissante du travail, les prix des marchandises reste­raient invariables; or admettre cette possibilité revient non seulement à abandonner la doctrine marxien­ne de la valeur, mais c'est dans la pratique un non-sens du point de vue capitaliste. En effet l'abais­sement du prix des marchandises est une arme dans la concurrence, un aiguillon pour le capitaliste individuel qui se présente comme le champion du progrès technique.

Ou alors peut-être devons-nous imaginer les choses ainsi : malgré la productivité croissante du travail et l'abaissement constant du prix des moyens de subsistance, les salaires en argent restent invariables (en d'autres termes le capital variable comme valeur ne change pas) parce que le niveau de vie des ouvriers s'élève en même temps que le progrès avance. On tiendrait compte ici de la montée sociale de la classe ouvriè­re. Mais supposer une élévation du niveau de vie des ouvriers si considérable et si constante que le capital variable (ou somme des salaires en argent) s'accroîtrait chaque année dans une proportion égale à la population ouvrière, revient à dire que tout le progrès technique, tous les bienfaits de la productivité du travail profiteraient uniquement aux ouvriers, autrement dit, les capitalistes, si l'on néglige l'élévation de leur niveau de vie individuel, n'augmenteraient absolument pas leur taux de plus-value. En fait nous savons que Bauer part dans ses tableaux de l'hypothèse d'un taux de plus-value fixe. Il ajoute sans doute qu'il s'agit d'une supposition « provisoire », destinée à « simplifier le problème », à soutenir notre faiblesse intellectuelle et à nous faciliter l'ascension des premiers échelons de sa théorie. Mais il s'avère maintenant que cette hypothèse est le fondement économique de la théorie de l'accumulation de Bauer, la base sur laquelle repose l' « état d'équilibre » entre la production et la con­som­mation sociale. Bauer l'avoue lui-même explicitement : « Notre schéma (tableau IV) est bâti sur les hypothèses suivantes : 1º le nombre des ouvriers aug­men­te chaque année de 5 % ; 2º le capital variable s’accroît dans la même propor­tion que le nombre des ouvriers; 3° le capital constant s'accroît plus vite que le capital variable, à un rythme déterminé par le progrès technique ; ces hypothèses une fois admises, il n'est pas étonnant qu'il n'y ait pas de difficulté à réaliser la plus-value » (loc. cit., p. 869). Soit. Mais ces hypothèses sont elles-mêmes des plus « éton­nantes ». Quittons le domaine de la fantaisie et gardons les pieds sur la terre ferme, c'est-à-dire dans la réalité capitaliste : quel intérêt la classe capitaliste a-t-elle à se servir du progrès tech­nique, à investir des sommes toujours plus considérables dans le capital constant, dans les moyens de production figés, si seule la classe ouvrière recueille les fruits du progrès ? D'après Marx, pour la classe capitaliste dans son ensemble, le seul moteur objectif du progrès technique dans la production est la création de la « plus-value relative », la volonté d'augmenter le taux d'exploitation en abaissant le prix de la force de travail ; pour les capitalistes isolés, c'est le seul but objectif auquel ils tendent inconsciemment dans leur lutte pour un superprofit. L'hypothèse étonnante de Bauer reste donc une pure impossibilité économique tant que dure le capitalisme. Le progrès technique, c'est-à-dire l'augmentation de la pro­duc­tivité du travail, implique que le capital variable (ou somme des salaires en argent) ne peut s'accroître « dans la même proportion » que la population. Autrement dit, un taux d'accroissement fixe de la population implique un taux d'augmentation décroissant du capital variable : si la population s'accroît chaque année de 5 %, le capital variable augmentera par exemple de 4,5/6, 5,4/5, 4,3/4, 4,1/2% ... etc. Inverse­ment, pour que le capital variable aug­men­te régulièrement chaque année de 5 %, le taux d'accroissement de la population devra passer, dans le cas d'un progrès technique rapide, de 5 1/4 à 5 1/2, puis à 5 3/4, à 6 %, etc.

Mais alors la loi de l' « équilibre » établie par Bauer s'écroule comme un château de cartes. Il suffit de le constater : cet « état d'équilibre », fondement de sa théorie de la population qui tend à s'adapter à l'accroissement de la population, repose sur une alternative économique absurde ; les deux éventualités envisagées sont incompatibles avec le caractère même du capitalisme et avec le but de l'accumulation : ou bien en effet le progrès technique n'abaisserait pas le prix des marchandises, ou bien cette diminution de prix profiterait aux seuls ouvriers et non pas à l'accumulation.

Considérons de plus près la réalité. L'hypothèse de Bauer d'un taux d'accroisse­ment annuel de la population de 5 % n'est bien entendu qu'un exemple théorique. Il pouvait aussi bien choisir un taux de 2 % ou de 10 %. Ce qui importe cependant c'est l'accroissement effectif de la population auquel, selon Bauer, le développement capi­ta­liste devrait s'adapter fidèlement. C'est sur ce principe que repose toute sa théorie de l'accumulation. Or, que nous montre l'accroissement réel de la population, par exemple en Allemagne ?

D'après les statistiques officielles l'accroissement annuel de la population était, pour la période qui va de 1816 à 1864, de 0,96 %, et pour la période qui va de 1864 à 1910, de 1,09 %. En réalité l'accroissement annuel de la population est passé entre 1816 et 1910, donc en près d'un siècle, de 0,96 % à 1,09 % : il s'est élevé de 0,13 %. En considérant uniquement la période du développement de la grande industrie en Allemagne, nous voyons que l'accroissement annuel de la population était de 1,08 % entre 1871 et 1888, de 0,92 % entre 1880 et 1890, de 1,31 % entre 1890 et 1900, et de 1,41 % entre 1900 et 1910. L'élévation du taux d'accroissement annuel de la popu­lation, pour une période de quarante ans, est donc de 1/3 %. Quel parallèle avec le rythme incroyable et sans exemple de la croissance du capitalisme allemand pendant le dernier quart de siècle ! Nous avons des résultats encore plus étonnants si nous considérons les autres pays capitalistes. Voici d'après lès derniers recensements les taux d'accroissement annuel de population :

en Autriche-Hongrie0,87%
en Russie d'Europe1,37 %
en Italie0,63 %
en Roumanie1,50 %
en Serbie1,60 %
en Belgique1,03 %
aux Pays-Bas1,38 %
en Angleterre, y compris l'Écosse et l'Irlande0,87 %
aux Etats-Unis d’Amérique1,90 %
en France0,18 %

Aussi bien les chiffres absolus que la comparaison entre les taux d'accroissement de la population dans les différents pays aboutissent à des conclusions surprenantes quant à ce prétendu fondement de l'accumulation du capital. L'exemple de Bauer d'un taux d'accroissement de la population de 5 % ne se rencontre que dans des climats plus chauds : il faudrait choisir le Nigéria ou l'archipel de la Sonde. D'après les der­niers recensements, voici les taux d'accroissement de la population :

en Uruguay3,77 %
dans les États malais britanniques4,18%
au Nigéria du Sud5,55%
à Nord-Bornéo6,36%
à Hong-Kong7,34%

Quel dommage que des domaines aussi favorables à l'accumulation capitaliste soient précisément situés en des contrées où la production capitaliste n'existe pas encore, tandis que les perspectives d'accumulation se rétrécissent jusqu'à disparaître presque complètement dès que nous nous approchons des pays capitalistes !

Examinons à présent les données avec plus de précision. L'accumulation du capital, dit Bauer, est liée à l'accroissement de la population, elle s'y adapte fidèle­ment. Qu'en est-il par exemple de la France ? Le taux d'accroissement de la popula­tion y diminue chaque année, d'après le dernier recensement il ne serait plus que de 0,18 % la population approche lentement de la stagnation, et peut-être de la diminu­tion absolue. Malgré cette stagnation, le capital en France continue allégrement à accumuler, à tel point que la France peut alimenter le monde entier de ses réserves de capitaux. En Serbie nous constatons un accroissement de population deux fois plus rapide qu'en Angleterre, mais en Angleterre, comme chacun sait, le capital a un taux d'accumulation beaucoup plus élevé qu'en Serbie. Comment concilier toutes ces données ?

La réponse à ces questions nous fait sans doute toucher du doigt notre stupidité : la théorie de Bauer ne peut s'appliquer à un pays particulier et à sa population, mais elle considère la population en général. Il faudrait envisager l'accroissement de la population humaine entière. Soit. Mais là encore nous nous heurtons à des énigmes.

Il est évident que l'accroissement annuel de l' « humanité » n'a d'intérêt du point de vue de l'accumulation capitaliste que dans la mesure où l'humanité consomme et achète des marchandises capitalistes. Manifestement l'accroissement très rapide de la population au Nigéria du Sud où à Bornéo ne sert pas au capital de base d'accumu­lation. Devrions-nous croire que l'élargissement du cercle des acheteurs de marchan­dises capitalistes dépend en quelque sorte de l'accroissement naturel de la popu­lation ? Une chose est claire : si le capital attendait un élargissement de ses dé­bou­chés originels de l'augmentation naturelle de la population, il en serait aujourd'hui encore au stade de la manufacture où même à un stade encore moins évolué. En fait le capital n'a pas un instant l'idée d'attendre cet accroissement naturel. Pour élargir les bases de l'accumulation il a recours à d'autres méthodes plus rapides : il emploie la force et tous les moyens de pression politiques pour s'attaquer d'abord à l'économie naturelle, puis à l'économie marchande simple ; il veut créer, dans toutes les parties du monde, par la destruction successive de ces deux formes de production, des milieux toujours nouveaux d'acheteurs pour ses marchandises. Mais la confrontation de ces méthodes avec l'accroissement de la population des pays ou des peuples qui les subissent, peut donner des résultats frappants. Ainsi le cercle des acheteurs peut s'élargir tandis que la population décroît. En fait, lorsque le capital, pour créer le marché mondial, s'attaque à l'économie naturelle primitive, ses méthodes impliquent la décimation, voire l'extermination de tribus entières.

La violence accompagne l'évolution capitaliste depuis la découverte de l’Améri­que jusqu'à nos jours : que l'on songe aux Espagnols au Mexique et au Pérou au XVI° siècle, aux Anglais en Amérique du Nord au XVII° siècle, en Australie au XVIII° siècle, aux Hollandais dans l'archipel malais, aux Français en Afrique du Nord, aux Anglais en Inde au XIX° siècle, aux Allemands en Afrique du Sud-Ouest au XX° siècle. De même les guerres menées par le capitalisme européen pour « ouvrir » le marché chinois ont provoqué périodiquement des massacres de la population chinoise, ont donc abouti à un ralentissement de leur croissance naturelle.

Tandis que l'extension de la base de l'accumulation capitaliste provoque dans les pays non capitalistes l'extermination partielle de la population, cette même extension entraîne dans les pays d'origine du capitalisme d'autres modifications démographi­ques. Nous constatons dans tous les pays capitalistes deux tendances opposées par rapport aux deux facteurs démographiques : le nombre des naissances et la mortalité. Le nombre des naissances a une tendance générale et constante à décroître. C'est ainsi qu'en Allemagne le nombre des naissances pour 1 000 habitants était de 40,7 pour la période allant de 1871 à 1880 ; de 38,2 pour la période allant de 1880 à 1890 ; de 37,3 entre 1891 et 1900 ; de 33,9 entre 1901 et 19 10 ; de 29,5 en 1911, et de 29,1 en 1912. Cette tendance apparaît encore plus clairement si l'on compare les pays capita­listes évolués avec les pays arriérés. En 1911 ou 1912 il y avait, pour 1 000 habitants, en Allemagne 28,3 naissances, en Angleterre 23,8, en Belgique 22,6, en France 19, au Portugal 39,5, en Bosnie-Herzégovine 40,3, en Bulgarie 40,6, en Roumanie 43,4, en Russie 46,8. Tous les statisticiens, les sociologues et les médecins interpréteront la faible natalité des pays développés industriellement par les effets de la vie dans les grandes villes, de la grande industrie, de l'insécurité de l'existence, de l'essor culturel, etc. Bref tous les phénomènes de la civilisation capitaliste.

Par ailleurs, ce même essor culturel, ainsi que l'évolution moderne de la science et de la technique, permettent de lutter avec succès contre la mortalité. C'est ainsi qu'en Allemagne, pour 1 000 habitants, le nombre annuel des décès était de 28,8 pour la période allant de 1871 à 1880 ; de 26, 5 pour la période allant de 1881 à 1890 ; de 23,5 entre 1890 et 1900 ; de 19,7 entre 1901 et 1910 ; de 18,2 en 1911, et de 16,4 en 1912. La comparaison entre les pays capitalistes évolués et les pays plus arriérés donne des résultats analogues. En 1911 ou 1912, le taux de mortalité pour 1000 habi­tants était : en France 17,5, en Allemagne 15,6, en Belgique 14,8, en Angleterre 13,3, en Russie 29,8, en Bosnie-Herzégovine 26,1, en Roumanie 22,9, au Portugal 22,5, en Bulgarie 21,8.

Selon la prédominance de l'un ou de l'autre facteur, l'accroissement de la popu­lation est plus rapide ou plus lent. Mais en tout cas et à tous les égards, c'est l'évolu­tion du capitalisme, avec son cortège de phénomènes économiques, sociaux, physiques et moraux, c'est l'accumulation du capital qui influe sur l'accroissement de la population et le déter­mine, et non l'inverse. En outre on constate généralement que l'influence de l'évolu­tion capitaliste sur le mouvement de la population se manifeste à plus ou moins long terme par un ralentissement de la croissance de la population. Hong Kong et Bornéo en face de l'Allemagne et de l'Angleterre, la Serbie et la Roumanie en face de la France et de l'Italie : cette confrontation donne des résultats parlants.

La conclusion s'impose : la théorie de Bauer renverse les rapports réels. En pré­ten­dant dans ses schémas adapter l'accumulation du capital à l'accroissement naturel de la population, Bauer néglige une fois de plus la réalité quotidienne et méconnaît un fait universellement connu : à savoir que le capital modèle au contraire la population à sa mesure : tantôt il l'extermine massivement, tantôt il accélère ou ralentit sa crois­sance, le résultat final étant le suivant : plus l'accumulation est rapide, plus l'accrois­se­ment de la population est lent.

Bel exemple de confusion pour un matérialiste historique qui néglige la réalité et oublie de se demander de quels facteurs dépend l'accroissement de la population, tandis que celui-ci, à son avis, détermine l'accumulation capitaliste. Friedrich Albert Lange écrivait dans son « Histoire du matérialisme » : « il existe aujourd'hui encore en Allemagne des soi-disant philosophes qui écrivent de gros traités empreints de pé­danterie métaphysique sur la genèse de la représentation ; ils prétendent à l'exacti­tude de l'observation grâce à un « sens intérieur », mais ils oublient qu'ils pourraient peut-être observer avec leurs yeux et leurs oreilles, dans leur propre maison, auprès de leurs enfants, les symptômes de la genèse de la représentation. » J'ignore s'il existe aujourd'hui encore en Allemagne de tels philosophes, mais l'espèce de «  pédan­tisme métaphysique » qui prétend résoudre avec exactitude des problèmes sociaux par des calculs et des schémas obtenus grâce au « sens intérieur », oubliant de regarder et d'écouter, négligeant d'observer les enfants et le monde extérieur, semble avoir trouvé dans les « experts » du marxisme officiel les « héritiers de la philosophie allemande classique ».


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