1843-50

"On remarquera que, dans tous ces écrits, et notamment dans ce dernier, je ne me qualifie jamais de social-démocrate, mais de communiste... Pour Marx, comme pour moi, il est donc absolument impossible d'employer une expression aussi élastique pour désigner notre conception propre.." F. Engels, 1894.

Une publication effectuée en collaboration avec la bibliothèque de sciences sociales de l'Université de Québec.


Le parti de classe

K. Marx - F. Engels

Activités d'organisation (1843-1847)

Activité au sein de la Ligue des communistes


Il y a peu de choses à relater sur mes démêlés avec les communistes de souche artisanale de Paris [1]. L'essentiel est que les divers points litigieux qui me restaient à régler avec eux sont maintenant résolus. Le plus important des partisans et disciples de Grün — papa Eisermann a été fichu à la porte, tandis que les autres ont perdu leur influence sur la masse, et j'ai fait passer à l'unanimité une résolution contre eux.

Voici brièvement les faits :

Trois soirs de suite, nous avons discuté le plan d'association de Proudhon. Pour commencer, j'avais presque toute la bande contre moi, et à la fin il ne restait plus contre moi qu'Eisermann et trois autres partisans de Grün.

Quoi qu'il en soit, il s'agissait avant tout de démontrer la nécessité de la révolution violente, et de réfuter le socialisme « vrai » de Grün (qui avait trouvé une vitalité nouvelle dans la panacée de Proudhon), en démontrant qu'il est antiprolétarien, petit-bourgeois, et s'inspire des nostalgies communistes des artisans dépassés par l'industrie moderne.

À force d'entendre répéter sans cesse les mêmes arguments par mes adversaires, je finis par me mettre en colère, et j'attaquai directement le communisme des tailleurs, ce qui indigna et choqua les partisans de Grün, mais me permit d'arracher au noble Eisermann une attaque ouverte contre le communisme. Aussitôt, je lui rivai son clou avec une telle dureté qu'il n'y revint plus.

Désormais, je recourus à l'argumentation fournie par Eisermann lui-même lors de sa diatribe contre le communisme, d'autant que Grün ne cessait d'intriguer, faisant le tour des ateliers et rassemblant les gens chez lui après les réunions du dimanche. Finalement, il eut la sottise inouïe d'attaquer lui aussi le communisme devant une dizaine d'artisans. Je déclarai, en conséquence, qu'avant toute discussion il fallait voter pour établir si l'on avait affaire à des gens qui se voulaient communistes. Si oui, il fallait veiller à éviter le retour d'attaques contre le communisme telles que les avaient entreprises Eisermann : sinon, c'était des gens quelconques discutant de n'importe quoi qui se réunissaient ici, et alors ils pouvaient aller se faire voir, mais moi je ne reviendrai plus à leurs réunions. Gros émoi chez les adeptes de Grün, et de protester qu'ils étaient là pour le bien de l'humanité et pour s'éclaircir les idées, qu'ils étaient hommes de progrès et non sectaires, bref qu'il n'était vraiment pas possible de qualifier de « quelconques » des braves gens comme eux. Au reste, il fallait d'abord qu'ils sachent ce qu'est véritablement le communisme. (Depuis des années, ces chiens s'appelaient communistes, et ils n'étaient devenus récalcitrants que sous l'aiguillon de Grün et d'Eisermann qui, pour leur part, s'étaient infiltrés parmi eux en prétextant le communisme [2] !) Il va de soi que, devant tant d'ignorance, je ne me laissai pas prendre à leur aimable demande d'explication en deux ou trois mots du Communisme. Je leur fournis une définition extrêmement simple qui allait tout juste aussi loin que les points en litige dans la discussion. Je présentai la communauté de biens de sorte qu'elle exclue tout pacifisme, mièvrerie et égards vis-à-vis des bourgeois, voire des artisans, et de la société par actions [3] à la Proudhon qui sauvegarde la propriété individuelle, en évitant par ailleurs tout ce qui eût pu donner matière à digression ou détourner du vote proposé. Je définis comme suit les buts des communistes : l. Faire prévaloir les intérêts des prolétaires en les opposant à ceux des bourgeois ; 2. Atteindre cet objectif en supprimant la propriété privée et en lui substituant la communauté des biens ; pour ce faire, n'admettre d'autres moyens que ceux de la révolution violente et démocratique.

Nous avons discuté de tout cela pendant deux soirées. Le deuxième soir, le plus fort des trois partisans de Grün, s'étant rendu compte de l'état d'esprit de la majorité, passa purement et simplement de mon côté, tandis que les deux autres ne faisaient que se contredire entre eux, sans même s'en apercevoir. Plusieurs assistants, qui jusque-là n'avaient soufflé mot, ouvrirent tout à coup la bouche et se déclarèrent résolument en ma faveur. Seul Jung l'avait fait jusqu'alors. Certains de ces « hommes nouveaux », tremblant de rester à quia, parlèrent très bien et semblèrent en général avoir un solide bon sens. Bref, lorsqu'on passa au vote, l'assemblée se déclara communiste au sens de la définition ci-dessus par treize voix contre deux, celles des derniers partisans restés fidèles à Grün — et encore l'un d'eux déclara-t-il après coup qu'il avait la plus grande envie de se convertir.

L'affaire avec les Londoniens est ennuyeuse précisément à cause de Harney, et parce qu'ils étaient les seuls communistes utopiques parmi les artisans allemands avec qui l'on pût tenter un rapprochement tout de go et sans arrière-pensée [4]. S'ils ne veulent pas, eh bien, il n'y a qu'à les laisser tomber. De toute façon, on n'est jamais sûr qu'ils ne lanceront pas de nouveau de misérables adresses comme celles qu'ils ont envoyées à M. Ronge ou aux prolétaires du Schleswig-Holstein [5]. Sans parler de cette éternelle jalousie qu'ils éprouvent pour nous, les « intellectuels » . Au reste, nous disposons de deux méthodes afin de nous en débarrasser s'ils s'insurgent : rompre carrément avec eux, ou plus simplement mettre la correspondance en veilleuse. J'opterais pour cette dernière solution, si leur dernière lettre admet une réponse qui, sans les heurter de front, serait assez molle pour leur enlever toute envie de se manifester trop rapidement. Ensuite, nous pouvons attendre un bout de temps avant de répondre à leur lettre, et comme ils lambinent avec la correspondance, deux ou trois lettres suffiront à endormir complètement ces messieurs.

Nous n'avons pas d'organe de presse, et en eussions-nous un, ce ne sont pas eux qui écrivent ; ne se contentent-ils pas de lancer de temps à autre des proclamations qui n'atteignent même pas les intéressés et dont nul ne se soucie ? Lorsque nous attaquerons le communisme des artisans, nous pourrons utiliser leurs beaux documents ; la correspondance étant en veilleuse, tout sera parfait : la rupture se fera progressivement, sans éclat. Dans l'intervalle, nous nous arrangerons tranquillement avec Harney, en veillant à ce qu'ils nous soient redevables d'une réponse (ce qu'ils ne manqueront de faire, si nous les avons fait languir nous-mêmes auparavant pendant six à dix semaines), et puis nous les laisserons crier. Une rupture ouverte avec eux ne nous procurerait aucun avantage ni aucune gloire.

Les différends théoriques sont pratiquement impossibles avec ces gens-là, étant donné qu'ils n'ont pas de théorie, hormis celle de leurs éventuelles réticences à notre égard lorsque nous leur donnons des leçons. De même, ils ne sont pas capables de formuler leur méfiance et leurs réserves ; il n'est donc pas possible de discuter avec eux, sauf oralement peut-être. Cependant, en cas de rupture directe, ils pourraient utiliser contre nous la marotte si répandue chez les communistes — le besoin de s'instruire —, en disant qu'ils ne demandaient pas mieux d'apprendre chez ces messieurs instruits, si tant est qu'ils aient quelque chose à leur apprendre, etc.

Les différends pratiques se réduiraient bientôt à des querelles de personnes ou en auraient l'air, étant donné qu'ils sont peu nombreux au comité, tout comme nous- mêmes. Face à des littérateurs, nous pouvons faire figure de parti ; vis-à-vis de ces artisans prônant le communisme utopique, non. En fin de compte, ils regroupent tout de même quelques centaines d'hommes, sont reconnus par les Anglais grâce à Harney, et en Allemagne L' Observateur rhénan proclame à cor et à cri qu'ils forment une société de communistes enragés, nullement impuissante. Au reste, tant qu'il n'y aura pas de changement en Allemagne, ce sont les plus supportables parmi les communistes de l'ancienne école et certainement ce que l'on peut faire de mieux avec des artisans. Cette affaire nous a cependant appris qu'on ne peut rien faire avec ces gens-là, si braves soient-ils, tant que l'Allemagne ne connaîtra pas de mouvement ouvrier ordinaire.

Il vaut donc mieux les laisser tranquilles, ne les attaquer qu'en bloc, plutôt que susciter une querelle, dans laquelle nous ne ferions que nous salir nous-mêmes. Face à nous, ces gaillards se prétendent le « peuple », les « prolétaires », mais nous pouvons en appeler à un prolétariat communiste qui, en Allemagne, doit encore se développer [6]. Au surplus, il sera question prochainement d'une constitution en Prusse, et nous pourrions alors avoir besoin de ces gens pour des pétitions, etc.

D'ailleurs, il est probable qu'avec toute ma sagesse j'arrive après la bataille, puisque vous aurez sans doute déjà pris une décision dans cette affaire, voire que vous l'avez exécutée.

La confusion est infernale chez ces braves artisans des communes de Paris [7]. Quelques jours avant mon arrivée, on a mis à la porte les derniers partisans de Grün, soit une commune entière, dont la moitié reviendra cependant. Nous ne sommes plus qu'une trentaine maintenant.  J'ai aussitôt aménagé une commune de propagande, et je me démène comme un beau diable. Les membres de  la commune m'ont tout de suite élu et chargé de la  correspondance. Vingt à trente hommes se proposent  d'adhérer. Nous serons bientôt plus forts que jamais.

Soit dit tout à fait entre nous, j'ai joué un vilain tour  à Moses Hess. Il avait fait adopter une « Profession de  foi » à l'eau de rose qu'il avait divinement améliorée [8]. Vendredi dernier, au district, je l'ai passée au crible, point  par point : je n'en étais encore qu'à la moitié, lorsque  tout le monde se déclarait convaincu et satisfait. Sans la  moindre opposition, je me fis charger d'élaborer la  nouvelle profession de foi [9] qui sera discutée vendredi  prochain au district et que l'on enverra à Londres derrière  le dos des communes. Naturellement, il faut éviter que  qui que ce soit s'en aperçoive, sinon nous serions tous  déposés — et cela ferait un scandale terrible.

Born, en route pour Londres, passera vous voir à  Bruxelles [10]. Peut-être arrivera-t-il avant cette lettre. Il  est assez téméraire pour traverser la Prusse en descendant  le Rhin : pourvu qu'il ne se fasse pas pincer ! Fais-lui  encore un peu la leçon quand il sera là. Plus que tout  autre, il a l'esprit ouvert à nos idées et rendra aussi de grands services à Londres à condition qu'il soit un peu préparé.

Ah ! mon Dieu, voilà que j'ai failli oublier totalement  que le grand Heinzen, du haut des Alpes, a déversé sur  moi une avalanche de boue [11]. Par bonheur, tout se suit  dans un seul numéro, si bien que personne ne lira cela  jusqu'au bout ; moi-même, j'ai dû m'arrêter à plusieurs  reprises. Quel âne bâté ! Si j'ai jamais prétendu qu'il ne  savait pas écrire, je dois ajouter maintenant qu'il ne sait  pas lire non plus et enfin qu'il ne semble pas au courant  de l'emploi des quatre règles de l'arithmétique. Cette  bourrique aurait dû lire la lettre de O’Connor au journaux  radicaux, parue dans le dernier Northern Star, lettre  dans laquelle il commence par les traiter de you ruffians  (« ruffians que vous êtes ») et qu'il termine de même :  Heinzen aurait pu voir qu'en matière d'injures il n'est  qu'un pauvre apprenti. Mais tu sauras comme il faut  remettre à sa place ce sot lourdaud. Le mieux serait de  répondre brièvement. Je ne pourrais en aucun cas  répondre à sa diatribe — si ce n'est par une bonne paire  de claques [12] !


Notes

[1] Lettre d’Engels à Marx, le 23 octobre 1846 Cette lettre représente une sorte de synthèse de l'activité d'Engels à Paris, au cours de l'été 1846, en vue de convaincre les communes parisiennes de la Ligue des justes de la supériorité des positions du comité de Bruxelles et d'annihiler l'influence du « socialisme vrai » de Grün.
À la suite des efforts d'Engels à Paris, une scission intervint au sein des communes parisiennes de la Ligue des justes contre les éléments influencés par Weitling et Proudhon, et la direction passa aux Londoniens (qui devaient plus tard, après quelques hésitations certes, faire appel à Marx-Engels pour rédiger leur nouveau programme, le Manifeste communiste de 1848, et réorganiser la Ligue tout entière). Le succès remporté par Engels au cours de l'automne 1846 à Paris prépara la victoire du socialisme scientifique sur le socialisme utopique et petit-bourgeois. La scission de l'organisation parisienne de la Ligue affaiblit, en outre, le Conseil central de la Ligue qui continuait de défendre les positions du communisme sentimental des tailleurs.
Cet épisode illustre le caractère indissociable de l'élaboration du socialisme scientifique et de l'action militante de parti, notamment de la polémique.
En général, le marxisme se présente comme un ensemble de règles indiquant aux communistes comment il ne faut pas faire, négation non seulement de la société capitaliste, mais encore de toutes ses fausses doctrines.
Dans les communes parisiennes, Engels ne se heurta pas seulement aux positions erronées de Karl Grün et Weitling, mais encore à celles de Proudhon. C'est Engels qui, dans la lutte, écrivit donc la première page de Misère de la philosophie, dont il dira ensuite à ses contacts de Paris que « le récent livre de Marx contre Proudhon peut être considéré comme notre programme » (compte rendu d'Engels à Marx, 26-10-1847).
Une telle victoire théorique n'est jamais pour le marxisme un fait contingent et partiel : la Misère de la philosophie contenait non seulement un exposé du socialisme scientifique en polémique avec les socialismes du passé, mais encore une critique définitive du socialisme petit-bourgeois et de l'anarchisme.

[2] Pour Marx-Engels, la société communiste — non pas comme aspiration plus ou moins vague ou utopique, mais comme aboutissement nécessaire (du développement économique — est au centre de l'action et de la doctrine révolutionnaires. D'où l'indignation et le mépris d'Engels pour les communistes qui ne savent pas eux-mêmes ce à quoi ils aspirent. Le rôle du parti est évidemment de donner une conscience claire et rigoureuse, basée sur l'analyse scientifique, du communisme.
La dégénérescence du mouvement ouvrier international a brouillé de nos jours jusqu'à la vision communiste, et on peut compter par millions ceux qui se prétendent marxistes et ne savent pas que le socialisme est abolition du mercantilisme, de l'argent et du salariat qui se développent à un rythme accéléré dans les démocraties populaires.

[3] Dans les Fondements de la critique de l'économie politique, Marx explique longuement au travers de quels mécanismes le système de société à la Proudhon correspond en somme à une société par actions (cf. t. l, p. 89-92, « Question des bons horaires »).

[4] Cf. Engels à Marx, décembre 1846.
Engels fait allusion à un différend — au reste mineur quoique significatif — surgi entre la Ligue des justes de Londres et Marx-Engels, puisqu'en fin de compte le rapprochement s'effectuera tout de même, lorsque la Ligue leur proposera d'adhérer et de contribuer à sa réorganisation et à l'élaboration de son programme. En effet, la Ligue de Londres avait lancé une proclamation exprimant sa méfiance à l'égard des « gens instruits », autrement dit des théoriciens du socialisme scientifique moderne, et notamment Marx-Engels. En outre, elle proposait la convocation d'un congrès communiste en mai 1847, afin de mettre un terme aux divergences idéologiques à l'intérieur du mouvement communiste. Or, Marx-Engels pensaient qu'avant de tenir un congrès il fallait étendre et consolider l'organisation, affermir les positions du communisme moderne et nouer des relations internationales, notamment avec l'aile gauche du chartisme, G. J. Harney. Bref, comme ils le proposeront si souvent au cours de leur longue vie politique, il faut préparer, par un travail en profondeur, les actes officiels d'organisation, les congrès, etc., marquant un sommet qui frappe les esprits à l'intérieur comme à l'extérieur, alors que généralement on estime que ces grands coups constituent l'aiguillon, voire remplacent le travail en profondeur.

[5] Il s'agit d'une proclamation significative des faiblesses du communisme utopique à la Weitling. En effet, elle proposait de « purifier » le christianisme afin qu'il serve à la cause du communisme. Cette adresse était signée par H. Bauer, J. Moll, K. Schapper et A. Lehmann, et lancée par l'Association allemande pour la formation des ouvriers de Londres.

[6] Marx-Engels se basent sur un mouvement qui n’existe pas encore (en Allemagne), mais dont toute la société anglaise industrielle est la préfiguration. La méthode est précisément celle du socialisme scientifique : l'anticipation révolutionnaire.

[7] Cf. Engels à Marx, 26 octobre 1847.

[8] Au congrès de juin 1847 où la Ligue des justes avait pris  le nom de Ligue des communistes, la discussion porta sur le  programme, et l'on décida de confier l'élaboration d'une  « Profession de foi » au comité central, formé par K. Schapper,  H. Bauer et J. Moll. Le projet de cette profession de foi  communiste fut envoyé aux districts et communes de la Ligue. Tout  empreint de communisme utopique, il ne satisfit nullement Marx  et Engels, pas plus d'ailleurs que le projet amendé par le  « socialiste vrai » Moses Hess.

[9] Engels avait élaboré un autre texte — encore très proche,  dans la forme, de la « Profession de foi » de la Ligue — qu'il  appela Principes du communisme et qui servit de base au  Manifeste du parti communiste, programme définitif de la Ligue  des communistes : cf. la traduction française aux éditions  Costes, le Manifeste communiste suivi des Principes du  communisme de F. Engels, 1953 ; le « Projet de profession de foi  communiste » a été publié en allemand et en traduction  française dans La Ligue des communistes (1847), documents  rassemblés par Bert Andréas et traduction de Jacques Grandjonc, éd.  Aubier, 1972, p. 125-141.

[10] Stephan Born se rendit à Londres pour assister au  deuxième congrès de la Ligue des communistes (29 novembre-  8 décembre 1847). Marx eut l'occasion de rencontrer Born qu'il  chargea de tenir un discours, comme représentant de  l'Association ouvrière, à la commémoration internationale de l'insurrection polonaise (Bruxelles, 15 novembre 1847).

[11] Engels fait allusion à l'article de Karl Heinzen  intitulé « Un 'représentant' des communistes », en réponse à l'article  polémique d'Engels « Les Communistes et Karl Heinzen », paru  dans la même Deutsche Brüsseler Zeitung.

[12] Marx écrivit, fin octobre 1847, une longue étude intitulée  « La Critique moralisante et la morale critisante. Contribution  à l'histoire de la civilisation allemande », trad. fr. Karl Marx,  Textes (1842-1847), éd. Spartacus, p. 92-126.


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